Paulita Pappel

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Paulita Pappel
Paulita Pappel
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Actrice, réalisatrice, productrice, scénariste, podcasteuseVoir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales
FFMM straight / queer doggy BJ ORAL orgasm squirting ROYALE (gebührenfinanziert) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Paulita Pappel, née le , est une cinéaste, scénariste et coordinatrice d'intimité espagnole vivant à Berlin, en Allemagne[1],[2],[3]. Elle est la fondatrice de Lustery, un site pornographique amateur, et de HARDWERK, une société de production indépendante basée en Allemagne[4],[5]. Elle est également la programmatrice du Pornfilmfestival de Berlin[6],[7].

Jeunesse et éducation[modifier | modifier le code]

Paulita Pappel est née en 1987 à Madrid, en Espagne[8]. Elle grandit dans un environnement féministe et est fascinée par la pornographie très tôt[6]. En 2005, elle s'installe en Allemagne après avoir fini le lycée[9]. Elle rêve de devenir star du porno et quitte l'Espagne car elle se sent étouffée par l'idiosyncrasie catholique et fasciste du pays[10]. Paulita fréquente l'Université libre de Berlin où elle étudie la littérature comparée et obtient sa licence en 2013[11],[12].

Carrière[modifier | modifier le code]

Pendant son séjour à l’Université libre de Berlin, Paulita découvre le féminisme queer sexpositif et s'engage dans la communauté féministe queer de Berlin[13]. Ses convictions politiques l'amènent à s’attaquer aux tabous sociétaux relatifs à la sexualité et elle commence à jouer dans des films pornographiques féministes queer en tant qu'acte militant. Paulita travaille dans plusieurs productions féministes queer telles que Share (2010) de Marit Östberg et Mommy Is Coming (2012) de Cheryl Dunye. Elle apparait également dans plusieurs films de la série XConfessions, lancée par Erika Lust[10],[14].

À partir de 2015, Paulita commence à travailler en tant que productrice et réalisatrice pour de multiples projets. Elle est également impliquée dans la communauté pornographique queer féministe de Berlin et est considérée comme une icône de la scène porno alternative[13]. Elle milite en faveur d'une culture positive en matière de sexe et du consentement[15]. Paulita est également co-organisatrice et programmatrice du Pornfilmfestival Berlin[12]. En 2016, Paulita fonde Lustery.com, une plateforme sur laquelle des couples réels du monde entier filment leur vie sexuelle et la partagent avec la communauté[16]. En 2020, elle fonde la société de production HARDWERK ainsi que hardwerk.com, une plateforme pornographique revisitant les gangbangs sous un angle feministe[17].

Filmographie (sélection)[modifier | modifier le code]

Actrice[modifier | modifier le code]

  • 2010 : Share de Marit Östberg
  • 2012 : Hasenhimmel d'Oliver Rihs (de)
  • 2012 : Mommy Is Coming de Cheryl Dunye
  • 2013 : Space Labia de Lo-Fi Cherry
  • 2014 : XConfessions Vol. 3 d'Erika Lust
  • 2014 : Magic Rosebud de Roberta Pinson et Lavian Rose
  • 2014 : Performance d'Hanna Bergfors et Kornelia Kugler
  • 2015 : When we are together we can be everywhere de Marit Östberg
  • 2016 : XConfessions Vol. 6 d'Erika Lust
  • 2018 : XConfessions Vol. 12 de Poppy Sanchez
  • 2019 : Instinct de Marit Östberg
  • 2019 : Eva Sola de Lara Rodriguez Cruz)
  • 2019 : The Intern – A Summer of Lust d'Erika Lust

Réalisatrice et productrice[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Female Ejaculation
  • 2016 : Birthday Surprise
  • 2016 : The Tinder Sex Experiment
  • 2016 : Lustery
  • 2017 : Refugees Welcome
  • 2017 : Meanwhile in a parallel universe
  • 2017 : The Toilet Line
  • 2018 : It Is Not The Pornographer Who Is Perverse..
  • 2019 : Bride Gang
  • 2019 : Gang Car Gang
  • 2019 : Ask me Bang
  • 2020 : Labyrinth Gang
  • 2020 : Kill Gang
  • 2020 : Hey Siro
  • 2020 : Hirsute
  • 2020 : Masquerade of Madness
  • 2021 : Even Closer / Hautnah
  • 2021 : Ask me Bang Delfine
  • 2021 : Hologang
  • 2022 : FFMM straight/queer doggy BJ ORAL organsm squirting ROYALE (gebührenfinanziert)[18]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Melia Robinson, « This porn director is determined to make the adult film industry a better place for women », sur Business Insider, (consulté le ).
  2. (de) Michael Schacht, « So wird beim Sex im TV getrickst », sur Bild, (consulté le ).
  3. (de) Simon Küpper, « Echter Sex? „Noch näher“: Neue RTL-Serie braucht spezielle Erotik-Expertin », sur Express, (consulté le ).
  4. (de) « Indiziert Rom-Coms, guckt mehr Pornos: Wir brauchen Gangbangs für die Freiheit », sur Berliner Zeitung, (consulté le ).
  5. (de) Mimi Erhardt, « HardWerk: Ethische Gangbang-Pornografie aus weiblicher Perspektive », sur GQ (magazine), (consulté le ).
  6. a et b (es) Maddi Beguiristain Garaikoetxea, « Paulita Pappel, productora porno: “Si quiero tener sexo por dinero, es mi decisión”  », sur Eldiario.es, (consulté le ).
  7. (de) Steven Meyer, « "Sex ist wichtiger denn je" », sur Rundfunk Berlin-Brandenburg, (consulté le ).
  8. (es) Salvador Martinez Mas, « La española que enseña a los actores a moverse en las escenas de desnudez y sexo de la tele alemana », sur Niusdiario.es, (consulté le ).
  9. (en) Josie Thaddeus-Johns, « Berlin’s Porn Scene Is Open, Experimental, and Endlessly Fun », sur Vice (magazine), (consulté le ).
  10. a et b (en) Will Hide, « Berlin’s blue guides », sur The Times, (consulté le ).
  11. (de) Angie Volk, « Das Anale ist politisch », sur MYP Magazine, (consulté le ).
  12. a et b (es) Salvador Martinez, « El "boom" del porno feminista: en qué se diferencia del machista », sur El Español, (consulté le ).
  13. a et b (en) « Mums Make Porn: Season 1 Episode 2 - Germany », sur Special Broadcasting Service, (consulté le ).
  14. (de) Mandoline Rutkowski, « „Man soll beim Schauen meiner Filme spüren, wie sich Sex anfühlt“ », sur Die Welt, (consulté le ).
  15. (de) Brenda Strohmaier, « Die andere Wahrheit über Pornografie », sur Die Welt, (consulté le ).
  16. (de) Astrid Ehrenhauser, « Feministische Pornos - Fucking Corona », sur Enorm, (consulté le ).
  17. (de) Nicola Erdmann, « „Mein erster Pornodreh war der beste Tag meines Lebens“ », sur Die Welt, (consulté le ).
  18. « ZDF Magazin Royale », ZDF (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]