Perdus dans les ténèbres

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Perdus dans les ténèbres
Description de cette image, également commentée ci-après
Virginia Balistrieri et Giovanni Grasso dans une scène du film.
Titre original Sperduti nel buio
Réalisation Nino Martoglio
Roberto Danesi (it)
Scénario Roberto Bracco
Acteurs principaux
Sociétés de production Morgana film (it)
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre film dramatique
Durée 66 minutes
Sortie 1914

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Perdus dans les ténèbres (Sperduti nel buio) est un film dramatique italien sorti en 1914. Il est réalisé par Nino Martoglio et, selon certains spécialistes[1], également par Roberto Danesi (it).

Il s'agit d'une adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Roberto Bracco créée en 1901. Considéré comme un classique du cinéma muet et un exemple rare de cinéma vériste et naturaliste pour l'époque, il a fait l'objet d'études et de considérations jusqu'à ce que le film soit perdu à cause de la Seconde Guerre mondiale. Même après, certains l'ont considéré comme un exemple lointain de néo-réalisme, ce que contestent d'autres commentateurs.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Naples, par une nuit d'orage, deux marginaux se rencontrent par hasard. Elle est Paolina, fille illégitime d'une mère séduite puis abandonnée par un noble, qui survit en travaillant comme mendiante et en fréquentant parfois par nécessité les milieux de la pègre. Un jour, poursuivie par la police, elle se réfugie dans une taverne où elle rencontre Nunzio, un aveugle exploité par son beau-père, qui gagne sa vie en jouant du violon. Ils se rapprochent d'abord pour s'entraider, puis tombent amoureux, et rêvent d'échapper à leurs exploiteurs, mais sans pouvoir échapper à la misère. Puis des vicissitudes les séparent.

Entre-temps, le duc de Vallenza, père de Pauline, pris de remords d'avoir abandonné l'enfant et devenu vieux et malade, décide de réparer son erreur et de faire d'elle l'héritière de ses biens. Mais la perfide Livia, dernière maîtresse du noble, le trompe et réussit à s'approprier les biens du duc, empêchant Pauline de recevoir ce qui est prévu dans le testament de son père. Entre-temps, Nunzio, bien qu'aveugle, réussit à déjouer une agression contre Pauline de la part d'un voyou. De nouveau réunis, le jeune couple décide, pour échapper à la misère, de quitter la ville.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Vittorio Martinelli, Il cinema muto italiano - i film degli anni d'oro, anno 1914, seconda parte, Roma, C.S.C. - E.R.I., 1993
  2. (it) Gérard Pernon, Histoire du cinéma, Editions Jean-paul Gisserot, (ISBN 9782877475570)
  3. (it) Gérard Betton, Histoire du cinéma : Cent ans de cinéma mondial, des origines à 1995, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (ISBN 9782705917784)
  4. (it) « Sperduti nel buio », sur ilcinemamuto.it
  5. Vita cinematografica, nos 36-37, septembre - octobre 1914.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alfredo Barbina (a cura di), Sperduti nel buio, Roma, Biblioteca di Bianco & Nero, 1987
  • Aldo Bernardini, Cinema muto italiano - III - arte, divismo e mercato, Roma - Bari, Laterza, 1982
  • Gian Piero Brunetta, Il cinema muto italiano, Roma - Bari, Laterza, 2008, (ISBN 978-88-420-8717-5)
  • Mario Gromo, Cinema italiano 1903-1953, Milano, Mondadori, 1954
  • Franco La Magna, Lo schermo trema. Letteratura siciliana e cinema, Città del Sole Edizioni, Reggio Calabria, 2010, (ISBN 978-88-7351-353-7).
  • Franco La Magna, La Sfinge dello Jonio. Catania nel cinema muto (1896-1930), appendice di Roberto Lanzafame, prefazione di Aldo Bernardini, nota introduttiva di Fernando Gioviale, Algra Editore, Viagrande (Catania), 2016, (ISBN 978-88-9341-032-8)
  • Roberto Paolella, Storia del cinema muto, Napoli, Giannini, 1956
  • Francesco Pasinetti, Storia del cinema, Roma, Edizioni di Bianco e nero, 1939
  • Maria Adriana Prolo, Storia del cinema muto italiano, Milano, Il Poligono, 1951
  • Gianni Rondolino, Storia del cinema, Torino, UTET, 1977, p. 97
  • Georges Sadoul, Storia generale del cinema. Il cinema diventa un'arte (1909-1920), Torino, Einaudi, 1967, pp. 231–235
  • Francesco Savio, voci Nino Martoglio e Grasso, in Enciclopedia dello spettacolo, Roma, Unedi, 1975
  • Leonardo Sciascia, La corda pazza. Scrittori e cose di Sicilia, Torino, Einaudi, 1970
  • Sarah Zappulla Muscarà, Enzo Zappulla, Martoglio cineasta, Roma, Editalia, 1985
  • Filmlexicon degli autori e delle opere, voci Martoglio Nino, Grasso e Carmi Maria, Roma, Edizioni di Bianco e nero, 1961

Liens externes[modifier | modifier le code]