Philippe Marchesin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Philippe Marchesin
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (67 ans)
Nationalité
Activités
Autres informations
Directeur de thèse

Philippe Marchesin, né le à Nérac (Lot-et-Garonne), est un politiste français, spécialiste des questions de coopération et de développement.

Il est professeur à l'Institut des sciences juridiques et politiques de l'université Euro-Méditerranéenne de Fès[1], enseignant-chercheur habilité à diriger des recherches au département de science politique de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[2] et membre de l'Institut des mondes africains (CNRS-IRD)[3].

Parcours[modifier | modifier le code]

Après des études de droit à Bordeaux et à Nice, Philippe Marchesin obtient une allocation de recherche de la Délégation générale à la recherche scientifique et technique et soutient en 1982 une thèse en droit du développement à l’Institut du droit de la paix et du développement de l’université de Nice[4].

De 1983 à 1987, il est enseignant à l’ENA et à la faculté de droit de Nouakchott[5]. Il rejoint ensuite l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où, après avoir soutenu une thèse d’État en science politique en 1990[6], il est élu maître de conférences.

Au sein du département de science politique de la Sorbonne, il dirige le diplôme d'études supérieures spécialisées Développement et coopération internationale[7] de 1992 à 1998 ainsi que la spécialité science politique du diplôme d'études approfondies Études africaines[8] de 1994 à 1998. Il est membre du comité directeur du Groupement pour l’étude de la mondialisation et du développement (GEMDEV)[9] de 1992 à 1998 et préside l'Observatoire permanent de la coopération française[10] durant la même période.

Philippe Marchesin part ensuite en délégation au département de relations internationales de l’université Galatasaray d’Istanbul[11] de 1998 à 2002 puis en détachement auprès de l’université européenne de Minsk où il est nommé co-doyen de la faculté franco-biélorusse de science politique[12] en 2003. À la suite de la fermeture par les autorités biélorusses de l’université européenne[13], il devient co-directeur du Centre franco-biélorusse de science politique et d’études européennes[14] puis revient en France en 2005.

Depuis, il assure divers cours et séminaires sur la coopération et le développement à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Parallèlement, à compter de 2022, il enseigne à l'université Euromed de Fès et, dans le cadre du Centre international de formation européenne de Nice, à l'université Mahmoud El Materi de Tunis.

Travaux[modifier | modifier le code]

Philippe Marchesin s’efforce d’étudier le développement, champ de la connaissance par nature interdisciplinaire, à la lumière de sa discipline de rattachement, la science politique. Il s’agit, en somme, alors qu’il existe une économie, une sociologie, une anthropologie, une géographie, un droit du développement, de contribuer à l’élaboration d’une science politique du développement. L’originalité de sa démarche est de mêler réflexion théorique et longs séjours de terrain.

Ses principales contributions s’inscrivent dans le cadre des diverses sous-disciplines de la science politique ;

  • la théorie politique, dans « Science politique et développement » (1993)[15] ; « Démocratie et développement » (2004)[16] ;
  • la sociologie politique, dans Tribus, ethnies et pouvoir en Mauritanie (1992)[17] ; « Origine et évolution des partis et groupes politiques en Mauritanie » (1994)[18] ; La Biélorussie (2006)[19] (voir également les notes de lecture dans la revue Politique africaine[20], ainsi que dans Jeune Afrique économie (1992) et le site du CRIDEM[21]) ;
  • les politiques publiques, dans « Le mystère des chiffres ou l’opacité du système français d’aide au développement » (1995)[22] ; « Mitterrand l’Africain » (1995)[23] ; « La difficile intégration des coopérations à l’échelle européenne » (1997)[24] ; « La politique africaine de la France en transition » (1998)[25] ; « Inégalités et développement » (2013)[26] ; « The Securitization of Aid : The Case of France » (2016)[27] ; La politique française de coopération. Je t'aide, moi non plus (2021)[28] ; Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales (2021)[29] ; « La politique française de coopération : l'aide-intérêt, l'aide-échange » (2021)[30] ;
  • les relations internationales, dans « Géopolitique de la Turquie à partir du Grand échiquier de Zbignew Brzezinski » (2002)[31] ; Introduction aux relations internationales (2008)[32] ; Les nouvelles menaces. Les relations Nord-Sud des années 1980 à nos jours (2001)[33] ; La revanche du Sud (2010)[34] ;
  • la politique comparée, dans « La politique de villagisation en Afrique de l’Est. Étude comparative » (1985)[35] ; Baïkal (2010) ; Biélorussie : Belovezhskaya Pushcha, Arc géodésique de Struve, Nesvizh, Mir (2011) ; Kamtchatka (2014) (avec Ludmila Marchesin) ; Afrique-Russie. Les raisons d'une comparaison (2023) (avec Diana Bangoura)..

Parmi les apports de Philippe Marchesin, signalons la mise en évidence de traits propres à certaines sociétés, notamment l’importance du fait tribal en Mauritanie, pays dont il est considéré comme l'un des spécialistes. Il a insisté sur la nécessité d’une approche néo-khaldounienne pour comprendre le pouvoir dans ce pays. Concernant la Biélorussie, il a pointé la spécificité d’une attitude répandue dans la société, la pamiarkoyni, qui renvoie à la réticence au changement et explique en partie la longévité au pouvoir d’Alexandre Loukachenko. Philippe Marchesin a également contribué à l'actualisation des relations Nord-Sud à un moment où, après les années soixante-dix, cette matière était tombée en désuétude. Il a enfin proposé une nouvelle définition de l’aide publique au développement qui prend le contre-pied de la définition existante, à savoir l’aide envisagée comme un flux unidirectionnel d’un pays donateur vers un pays receveur. À l’inverse, l’aide correspond à un échange, ce qui remet totalement en cause la notion d’aide publique au développement telle qu’elle existe aujourd’hui[36].

Avec son épouse, l'écrivaine franco-ukrainienne Ludmila Marchesin, il a créé la collection Patrimoine de l'humanité aux Éditions L'infini.

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

  • Premier prix ex æquo, en 1982, de l’Association Tiers monde (Institut de sciences mathématiques et économiques appliquées, ISMEA, François Perroux) pour L’action en matière de sécurité alimentaire.
  • Prix Robert-Cornevin, en 1992, de l’Académie des sciences d’outre-mer pour Tribus, ethnies et pouvoir en Mauritanie[37].
  • Coup de cœur 2002 des libraires de la Fnac pour Les nouvelles menaces. Les relations Nord-Sud des années 1980 à nos jours.
  • Prix Mirabaud, en 2011, du Forum international des Médias Nord-Sud pour La revanche du Sud[38].
  • Coup de cœur 2020 des bibliothécaires de la Ville de Paris pour La Biélorussie[39].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Médaille d’argent, Ligue universelle du bien public, [40].
  • Award of excellence 2012, American Biographical Institute.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L'action en matière de sécurité alimentaire, Institut du droit de la paix et du développement, Nice, 1982.
  • Tribus, ethnies et pouvoir en Mauritanie, Paris, (ISBN 2865373304), Karthala, 1992[41]. Réédité dans la collection Classiques Karthala en 2010. Traduit en arabe aux éditions Joussour/Ponts en 2014.
  • Mitterrand et l'Afrique (maître d'œuvre), in Politique africaine, no 58, Paris, Karthala, [42].
  • Observatoire permanent de la Coopération française, Rapport 1995 (maître d'œuvre), Paris, (ISBN 2220036480 et 9782220036489), Desclée de Brouwer, 1995.
  • Observatoire permanent de la Coopération française, Rapport 1996 (maître d'œuvre), Paris, Desclée de Brouwer, 1996.
  • Les nouvelles menaces. Les relations Nord-Sud des années 1980 à nos jours, Paris, (ISBN 2845862075 et 9782845862074), Karthala, 2001[43].
  • La Biélorussie, Paris, (ISBN 2845868111), Karthala, 2006[44].
  • Introduction aux relations internationales, Paris, Karthala, 2008[45].
  • La revanche du Sud, Paris, (ISBN 978-2-917256-06-0), Éditions L'infini, 2010[46]. Deuxième édition, Éditions L'infini, 2012[47].
  • Baïkal (avec Ludmila Marchesin), Paris, (ISBN 978-2-917256-08-4), Éditions L'infini, 2010. Deuxième édition, (avec David Marchesin et Ludmila Marchesin), Éditions L'infini, 2012.
  • Biélorussie : Belovezhskaya Pushcha, Arc géodésique de Struve, Nesvizh, Mir (avec Ludmila Marchesin), Paris, Éditions L'infini, 2011.
  • Kamtchatka (avec Ludmila Marchesin), Paris, Éditions L'infini, 2014.
  • Mai 68 Confession d’un petit séminariste, Lyon, Éditions Baudelaire, 2018.
  • La politique française de coopération. Je t'aide, moi non plus, Paris, L'Harmattan, 2021[48],[49],[50].
  • Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales, Paris, L'Harmattan, 2021[51].
  • Afrique-Russie. Les raisons d'une comparaison, Paris, L'Harmattan, 2023[52].

Philippe Marchesin est également l'auteur d'une cinquantaine d'articles et de chapitres d'ouvrages collectifs, essentiellement dans les domaines de la coopération et du développement.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Corps professoral », sur Institut Euromed des Sciences Juridiques et Politiques (consulté le )
  2. « Personnel enseignant », sur Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (consulté le )
  3. « Membres », sur Institut des mondes africains (consulté le )
  4. Pinto Roger et al., « Liste des thèses soutenues en 1982-1983 », Annuaire français de droit international, volume 29,‎ , p. 1058 (lire en ligne)
  5. Philippe Marchesin, Tribus, ethnies et pouvoir en Mauritanie, Paris, Karthala, , 443 p. (ISBN 2-86537-330-4, lire en ligne), p. 443
  6. Philippe Marchesin, « État et société en Mauritanie : 1946 - 1986 : de l'historicité du politique en Afrique », sur Thèses.fr (consulté le )
  7. « Chronique internationale », Revue Tiers Monde, tome 35, n°140,‎ , p. 933 (lire en ligne)
  8. « Philippe Marchesin », sur The Conversation (consulté le )
  9. « Cérémonie à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur », sur Ligue Universelle du Bien Public, (consulté le )
  10. « Rapport 1995 Livre | Observatoire français de la coopération internationale | Desclée de Brouwer | 01/01/1995 », sur Centre de documentation, INSP (consulté le )
  11. « Parcours « Développement et aide humanitaire » du Master 2 Politique Internationale au sein du département de science politique, Présentation de l’équipe pédagogique », sur UFR Science politique - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (consulté le )
  12. « La Biélorussie », sur Karthala (consulté le )
  13. Philippe Perchoc, « L'enseignement supérieur biélorussien en exil », Le Courrier des pays de l'Est, 2006/5, (n° 1057),‎ , p. 79 (lire en ligne)
  14. Jérôme Montes, « Philippe Marchesin, Introduction aux relations internationales, 2008, coll. Hommes et sociétés, Paris, Karthala, 224 p. », Études internationales, Volume 40, numéro 3, 2009,‎ , p. 454 (lire en ligne)
  15. (fr)« Science politique et développement », in État des savoirs sur le développement. Trois décennies de sciences sociales en langue française (sous la direction de C. Choquet, Olivier Dollfus, E. Le Roy et M. Vernières), Paris, Karthala, 1993, catalogue numérique Octaviana,« Sciences Politiques et Développement », Philippe Marchesin.
  16. (fr)« Démocratie et développement », Philippe Marchesin, dans la Revue Tiers Monde 2004/3 (no 179), pages 487 à 513 Site du CAIRN, Revue Tiers Monde, Philippe Marchesin.
  17. (fr) « Tribus, ethnies et pouvoir en Mauritanie », Philippe Marchesin Site de Google Livres, Philippe Marchesin, « Tribus, ethnies et pouvoir en Mauritanie », 1992, consulté le 24 janvier 2019.
  18. (fr)Cité dans « Mauritanie : un tournant démocratique ? », de Bonte P. (ed.), Guillaume Henri (ed.)., 1994, dans Politique africaine, 1994, 55, 182 p. ISSN 0244-7827.
  19. (fr) « La Biélorussie », Karthala, 2006, « La Biélorussie », Philippe Marchesin, Site de Google Livres, consulté le 24 janvier 2019.
  20. (fr)Notes de lecture dans la revue Politique africaine, numéro 49, La revue des livres, contributions de Philippe Marchesin.
  21. (fr) Jeune Afrique économie, no 154, avril 1992, Biblioscopie et Tribus, ethnies et pouvoir en Mauritanie de Philippe Marchesin en arabe Site du CRIDEM, Philippe Marchesin, consulté le 24 janvier 2019.
  22. (fr) Consulter le « Rapport 1995 de l’Observatoire permanent de la coopération française », Paris, Desclée de Brouwer, Paris, 1995, 184p.
  23. (fr) « Mitterrand l’Africain », Philippe Marchesin (1995), Politique africaine, consulté le 24 janvier 2019.
  24. (fr) « La difficile intégration des coopérations à l’échelle européenne », Philippe Marchesin, 1997, dans Persée, Revue Tiers Monde Année, 151 p. 519-538, « La difficile intégration des coopérations à l’échelle européenne », Philippe Marchesin, site officiel Persée, consulté le 24 janvier 2019.
  25. (fr) « La politique africaine de la France en transition », Philippe Marchesin, 1998, « La politique africaine de la France en transition «, Philippe Marchesin, Politique africaine], consulté le 24 janvier 2019.
  26. (fr) « Relations internationales, Bilan et perspectives », Section 2, les Enjeux globaux élucidés, Chapitre 22 " Rapports Nord-Sud, inégalités et développements", page 443, par Philippe Marchesin, Éditions Ellipses, Table des matières de l'ouvrage « Relations internationales, Bilan et perspectives », site internet des Editions Ellipses. Consulté le 24 janvier 2019.
  27. (fr)« The Securitization of Foreign Aid : The Case of France », dir. Stephen Brown, Editions Palgrave Macmillan, 2016, « The Securitization of Foreign Aid : The Case of France », dir. Stephen Brown, parmi les auteurs Philippe Marchesin, site de Palgrave Macmillan, section auteurs]. Consulté le 24 janvier 2019.
  28. Philippe Marchesin, « La politique française de coopération. Je t'aide, moi non plus », sur Google Books, (consulté le )
  29. Philippe Marchesin, « Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales », sur Gemdev, (consulté le )
  30. Philippe Marchesin, « La politique française de coopération : l'aide-intérêt, l'aide-échange », sur DevPol Journal, Policy Debate, (consulté le )
  31. (fr) « Géopolitique de la Turquie à partir du Grand échiquier de Zbignew Brzezinski », Erudit, revue Études Internationales, 2002, Philippe Marchesin, pages 137–157. « Géopolitique de la Turquie à partir du Grand échiquier de Zbignew Brzezinski », revue Études Internationales, Philippe Marchesin. Site Erudit. Consulté le 24 janvier 2019.
  32. (fr)Philippe Marchesin, « Introduction aux relations internationales », Karthala, 2008, Philippe Marchesin, « Introduction aux relations internationales ». Site des éditions Karthala. Consulté le 24 janvier 2019. Voir également Note de lecture dans Études internationales, volume XL, no 3, septembre 2009, p. 454.
  33. (fr)Revue Études Internationales, volume XL, no 3, septembre 2009, p. 454, Revue internationale et stratégique, Cairn, numéro 50, Revue internationale et stratégique, Cairn.info, numéro 50, "Les nouvelles menaces, Les relations Nord-Sud des années 1980 à nos jours", par Philippe Marchesin. Site de CAIRN. Consulté le 24 janvier 2019. En librairie, « Comptes rendus, Perspectives critiques.
  34. (fr) "Les livres du mois :La revanche du Sud", article par Audrey Morel, dans Le Monde diplomatique, Les livres du mois : La revanche du sud, par Philippe Marchesin". Site Le Monde diplomatique. Consulté le 24 janvier 2019. Voir également Revue Revue internationale et stratégique, Cairn.info, numéro 82, En librairie, Nouveautés, Problématiques globales.
  35. (fr) Actes du colloque de la Sorbonne "Les Politiques de l'eau en Afrique : développement agricole et participation paysanne : actes du colloque de la Sorbonne", Paris, Economica, 1985. "La politique de villagisation en Afrique de l'Est : étude comparative : Tanzanie, Burundi, Rwanda", par Philippe Marchesin (14 p.). Site de Worldcat. Consulté le 24 janvier 2019.
  36. Philippe Marchesin, La politique française de coopération. Je t'aide, moi non plus, Paris, L'Harmattan, (ISBN 978-2-343-22162-5)
  37. Site officiel de l'Académie des sciences d'outre-mer, Prix Robert CORNEVIN , remise du prix à Philippe Marchesin en 1992.
  38. PDF du programme et des lauréats 2011 du Prix Mirabaud sur le site officiel la Radio Television Suisse. Consulté le 11 janvier 2019.
  39. Philippe Marchesin, « La Biélorussie », sur Paris | Bibliothèques, (consulté le )
  40. Remise de la médaille d'argent à Philippe Marchesin sur le site officiel de la Ligue universelle du bien public. Consulté le 11 janvier 2019.
  41. (fr) Tribus, ethnies et pouvoir en Mauritanie. Site du CECI (Centre d’Étude et de Communication Internationale, Canada). Consulté le 10 février 2010.
  42. (fr) Mitterrand et l'Afrique. Politique africaine. Consulté le 9 février 2010.
  43. (fr) Les Nouvelles menaces. Les relations Nord-Sud des années 1980 à nos jours. Site de Google Books. Ouvrage numérisé en aperçu limité. Consulté le 9 février 2010.
  44. (fr) Fiche sur l’ouvrage La Biélorussie. Site de Bibliomonde. Consulté le 10 février 2010.
  45. (fr) Introduction aux relations internationales Site de Google Book. Ouvrage numérisé en aperçu limité. Consulté le 9 février 2010.
  46. (fr) "La revanche pour le sud". Site Le Monde.fr. Article du 29 octobre 2010. Consulté le 4 décembre 2010.
  47. « Philippe Marchesin », sur Bibliothèque Nationale de France (consulté le )
  48. « Note de lecture », Mondes en développement,‎ , p. 137 à 146, Site officiel Cairn (lire en ligne)
  49. « Note de lecture », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  50. « Note de lecture », Revue canadienne d'études du développement,‎ (lire en ligne)
  51. Philippe Marchesin, « Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales », sur BnF, (consulté le )
  52. « Afrique-Russie : Les raisons d'une comparaison », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]