Pierre-Valentin Faydit

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Pierre-Valentin Faydit
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Ordre religieux

L'abbé Pierre-Valentin Faydit, né à Riom vers 1640, mort le , écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entra chez les Oratoriens et fut forcé d'en sortir pour avoir écrit en faveur de René Descartes. Il fit quelque bruit en dénigrant de grands noms, souleva les théologiens par ses paradoxes sur la Trinité, qui le firent enfermer à Saint-Lazare, et mit dans toutes ses attaques une violence et un cynisme qui le décréditèrent.

Voltaire le critique notamment dans l'Ingénu (1767). Ce dernier, lorsqu'il est emprisonné à la Bastille, se retrouve dans une cellule avec M. Gordon, qui le forme à la littérature et autres écrits. Et lors de leurs lectures, ils tombent sur des écrits de Faydit :

« Le bonhomme avait quelques-uns de ces petits livres de critique, de ces brochures périodiques, où des hommes incapables de rien produire dénigrent les productions des autres, où les Visé insultent aux Racine, et les Faydit aux Fénelon. L'ingénu en parcourut quelques-uns. "Je les compare, disait-il, à certains moucherons qui vont déposer leurs œufs dans le derrière des plus beaux chevaux : Cela ne les empêche pas de courir." À peine les deux philosophes daignèrent-ils de jeter les yeux sur ces excréments de la littérature. »

— Voltaire, L'ingénu[1].

On a de lui :

Références[modifier | modifier le code]

  1. Voltaire, L'Ingénu, Garnier Frères, (lire sur Wikisource), chap. XI, p. 278
  2. A. de Fontaine de Resbecq, Répertoire bibbliographique des ouvrages de législation de droit de jurisprudence, Paris, Auguste Durand, (lire en ligne), p. 34
  3. a et b La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts : : Par une société de savants et de gens de lettres, vol. 17, Henri Lamirault, (lire sur Wikisource), p. 91
  4. Marie-Nicolas Bouillet, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, L. Hachette et cie, , 21e éd., 2048 p. (lire en ligne), p. 651

Source[modifier | modifier le code]