Pierre Boyer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre Boyer
Portrait de Pierre Boyer.
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Pierre Édouard BoyerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Pierre Boyer, né le à Paris[1] et mort en [2] en Tunisie, est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Boyer étudie le droit à Paris et suit en même temps les cours de l'École des beaux-arts de Paris, notamment dans l'atelier d'Alfred Roll. Après cette double formation, il se marie et s'installe en Bretagne, d'abord à Lézardrieux, puis plus tard à Saint-Quay-Portrieux où, passionné par la voile, il possède plusieurs bateaux et voiliers. Il peint de nombreuses toiles représentant des paysages bretons (landes, chapelles, calvaires, etc.). Il se rend régulièrement à Paris pour vendre ses œuvres.

Il voyage à travers l'Europe et peint des paysages de Londres, des Pays-Bas et de Suisse. Pendant la Première Guerre mondiale, il rejoint le front en tant que capitaine de réserve.

Après la guerre, il part s'installer en Tunisie, pays qu'il a découvert vers 1890 en compagnie du peintre Joseph Caillaux. Il achète une propriété à Ben-Aïech, près de Grombalia, au sud-est de Tunis. Il continue de peindre tout en s'occupant de l'activité agricole de son domaine.

En 1923, il fonde le Centre d'enseignement d'art de Tunis pour y enseigner l'art. En 1930, le centre prend le nom d'École des beaux-arts de Tunis et Boyer en devient naturellement le premier directeur. Parmi ses élèves, on compte Geneviève Gavrel.

Mort en 1933, il est enterré au cimetière de Ben-Aïech.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Base Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Relevé généalogique », sur gw.geneanet.org (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laroussi Amri (dir.), Les changements sociaux en Tunisie, 1950-2000 : actes du colloque international, Institut supérieur des sciences humaines, Université El Manar, Tunis, 22-25 octobre 2005, Paris, L'Harmattan, , 331 p. (ISBN 978-2-296-04310-7, lire en ligne), p. 177. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Béatrice Rollin, Armand Vergeaud (1876-1948) : parcours d'un peintre entre tradition et modernité, Angoulême, Germa, , 58 p. (ISBN 978-2-905221-26-1), p. 30.
  • Musée d'Art et d'Histoire de Saint-Brieuc, Catalogue sommaire illustré des peintures, 1994, p. 13.

Liens externes[modifier | modifier le code]