Pierre Lalemant

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Pierre Lalemant
Pierre Lalemant, chancelier de l'université de Paris
par Robert Nanteuil
Fonctions
Recteur du collège du Cardinal-Lemoine
Recteur de université de Paris
Prieur de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris
Chancelier de l'Université de Paris
Biographie
Naissance
Décès
(à 50 ans)
Paris
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Ordre religieux

Pierre Lalemant, aussi écrit Pierre Lallemant, est un religieux français, chancelier de l'université de Paris, né à Reims le , et mort à Paris le (à 50 ans).

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Lalemant a été un chanoine de Saint-Augustin. Il a étudié la théologie à l'université de Paris dont il devient bachelier en théologie.

Il est devenu professeur de rhétorique au collège du Cardinal-Lemoine, puis recteur de l'université de Paris, entre le et le . Il a aussi été prédicateur.

En 1655, il renonce à sa charge de recteur de l'université et décide de se retirer du monde à l'abbaye Saint-Vincent de Senlis et il fait sa profession de foi à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris et devient Génovéfain.

Le il prononce l'oraison funèbre de Pomponne de Bellièvre, premier président du parlement de Paris dans l'église de l'Hôtel-Dieu.

À partir de 1662, il est le prieur de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris. La dignité de chancelier de l'Université de Paris, dépendant de l'abbaye Sainte-Geneviève, étant devenue vacante par la mort de Jean Fonteau, l'université a demandé de le nommer chancelier de l'Université de Paris la même année. Dans cette charge il a montré son érudition et son éloquence dans les éloges qu'il est obligé de faire dans les actes publics. Il a montré la prudence et la piété dans les commissions qui lui sont adressées par le conseil du roi et par le parlement de Paris pour régler plusieurs affaires des ecclésiastiques et des réguliers.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Testament Spirituel ou prière à Dieu pour se bien disposer à mourir, en 1669 ; [1]
  • La Mort des Justes ou Recueil des dernières actions et des dernières paroles de quelques personnes illustres de l'ancienne et de la nouvelle loy, en 1672 ; [2]
  • Les Saints désirs de la Mort ou Recueil de quelques pensées des Pères de l'Église pour montrer comment les chrétiens doivent mépriser la vie et souhaiter la mort, en 1673 ;
  • Vie de sainte Geneviève écrite en latin dix-huit ans après sa mort et traduite par le P. Lalemant, publiée en 1683.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Lallemant, prieur de Sainte-Geneviève & chancelier de l'Université, dans Charles Perrault, Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, chez Antoine Dezallier, 1700, tome 2, p. 11-12 (lire en ligne)
  • Pierre Lallemant, chanoine régulier de S. Augustin, dans Louis Ellies Dupin, Nouvelle bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, chez Pierre Humbert, Amsterdam, 1711, tome XVII, p. 196-197 (lire en ligne)
  • Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire historique ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, tome 4, p. 485, chez Pierre Augustin Le Mercier, Paris, 1732 (lire en ligne)
  • Lalemant (Pierre) (1667-1673), p. 227-231, dans Pierre Féret, L'abbaye de Sainte-Geneviève et la congrégation de France précédées de la vie de la patronne de Paris (d'après des documents inédits), tome 2, La congrégation de France, Champion libraire, Paris, 1883 (lire en ligne)
  • Jacques le Brun, Le Père Pierre Lalemant et les débuts de l'Académie Lamoignon, p. 153-176, dans Revue d'Histoire littéraire de la France, 61e année, no 2, avril- (lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]