Pierre Louis François Silly

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Pierre Louis François Silly
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Pierre Louis François Silly, né le à Montigny-le-Gannelon et mort le à Cloyes-sur-le-Loir en Eure-et-Loir, est un général de brigade de la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

La bataille de Canope, par Philippe-Jacques de Loutherbourg, 1802, Galerie nationale d'Écosse. Silly y participe à la tête d'une brigade d'infanterie.

Il entre en service le , au régiment de Bourbon, il devient caporal le , sergent le , fourrier le , sergent-major le , adjudant sous-officier le , sous-lieutenant le , et lieutenant le .

Adjudant-major le , il est nommé capitaine le au 56e régiment d’infanterie. De 1792 à 1796, il sert dans les armées du Nord et en Allemagne.

Il devient ensuite chef de bataillon le , puis chef de brigade le à la 88e demi-brigade d’infanterie de ligne, qui fait alors partie de l’armée d'Italie. En 1798, il est envoyé en Égypte et participe à la bataille des Pyramides le .

Il est promu général de brigade provisoire le par le général en chef Menou. Le , il commande la 1re brigade de la division Lanusse lors de la bataille de Canope, où il a la cuisse emportée par un boulet de canon, ce qui entraîne son rapatriement en France. Il est confirmé dans son grade par le Premier consul le , avant d'être admis à la retraite le . Il meurt le , à Cloyes-sur-le-Loir.

Famille[modifier | modifier le code]

Son fils François Silly (1808-1892) est médecin à Villiers-sur-Loir où son humanisme, grandement apprécié par les habitants, et ses convictions républicaines, qui font de lui un opposant convaincu au Second Empire, lui valent de rester dans le souvenir des Villiersois. Une rue porte son nom.

Son autre fils Louis Clément (né le - Cloyes-sur-le-Loir, Eure-et-Loir) fut précepteur dans une grande famille du Maine, puis avocat (1848), rédacteur au « Bonhomme Manceau », puis gérant et rédacteur du journal « l'Ouest » à Angers (1868-69). Également opposant à Napoléon III et fervent républicain, il fut interdit de séjour dans la Sarthe et le Loir-et-Cher pendant le Second Empire[1].

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]