Place Canclaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Place Canclaux
Image illustrative de l’article Place Canclaux
Vue du square au centre de la place, en direction de la rue Colonel-Desgrées-du-Lou et la chapelle des Franciscains
Situation
Coordonnées 47° 12′ 52″ nord, 1° 34′ 28″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Dervallières - Zola
Morphologie
Type Place
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Place Canclaux
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Place Canclaux
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Place Canclaux

La place Canclaux est une place de la ville de Nantes, dans le département français de la Loire-Atlantique.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Située dans le quartier Dervallières - Zola, elle est le point d'intersection de la rue Colonel-Desgrées-du-Lou, de la rue de Gigant, de la rue Alfred-Riom, du boulevard Paul-Langevin, de la rue de la Ville-en-Bois et de la rue Richeux.

Le couvent des Franciscains occupe le côté nord de la place.

Un square clôturé, entouré d'une vingtaine de marronniers se trouve au centre de la place.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom du général Jean-Baptiste-Camille de Canclaux (1740-1817), qui défendit victorieusement Nantes face à l'Armée catholique et royale de Vendée lors de la guerre de Vendée.

Historique[modifier | modifier le code]

La place est modelée entre 1867 et 1876[1]. L'endroit a été appelé « place de Gigant[1] » et a pris sa dénomination actuelle depuis le .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Deux aubettes, destinés naguère à abriter les passagers en attente du tramway de l'ancienne ligne ouest, qui traversait alors le centre de la place, se trouvent dans le square central ; réalisées en béton en 1933, elles sont l'œuvre du sculpteur Camille Robida et de l'architecte de la ville Étienne Coutan ; elles se présentent sous la forme de deux cylindres superposés dont celui du bas, plus large, permettait aux usagers de s'asseoir, le tout étant surmonté d'un large disque protégeant les voyageurs des intempéries. La ligne de tramway est supprimée en 1958, mais les aubettes ont été laissées en place[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pied 1906, p. 50.
  2. Olart 2009, p. 101.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 100.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :