Place du Lieutenant-Aubert
Cet article est une ébauche concernant Rouen.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Place du Lieutenant-Aubert | |
_-_2021-11-14_-_2.jpg) Vue de la place. | |
| Situation | |
|---|---|
| Coordonnées | 49° 26′ 29″ nord, 1° 05′ 56″ est |
| Pays |  France |
| Région | Normandie |
| Département | Seine-Maritime |
| Ville | Rouen |
| Quartier(s) | Carmes Saint-Maclou |
| Morphologie | |
| Type | Place |
| Forme | quadrangulaire |
| Histoire | |
| Anciens noms | Place Eau-de-Robec |
|
|
|
modifier  |
|
La place du Lieutenant-Aubert est une voie publique de la commune française de Rouen.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Elle est située à l'extrémité ouest de la rue Eau-de-Robec.
- Rues adjacentes
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Le lieutenant des sapeurs pompiers Roger Aubert (1903-1944), animateur d'un réseau de résistance, fut fusillé par les Allemands à Chenoise le [1],[2].
Historique[modifier | modifier le code]
C'est après la construction par les moines de Saint-Ouen en 1385 d'un pont entre la boucherie et la place qui précède la rue Damiette que celle-ci prend le nom de place du Pont-de-Robec. Ce pont est indiqué sur les plans en 1655 et 1724[3].
On y célébrait au Moyen Âge la fête des Cornards ou Conards, fête à la gloire des cocus qui s'ornaient d'un bonnet avec des cornes[4].
Elle prend avant 1870 le nom de place de l'Eau-de-Robec[3], avant de devenir en 1945 place du Lieutenant-Aubert[5].
Cette place, piétonne au sud de la rue d'Amiens, accueille une fontaine en son cœur.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- n°16 : maison, inscrite (1958)[6]
-
La fontaine de la place. -
Vue générale de la place. -
La place, côté sud-ouest.
.jpg)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Thierry Chion, Rouen 1940-1944 : Pompiers sous les bombes, Ysec Médias, , 160 p. (ISBN 9-782919-091263), p. 92-96.
- Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4), p. 81.
- Périaux 1870.
- Pailhès 1994.
- Pessiot 2015.
- « Maison », notice no PA00100971, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Nicétas Périaux, Dictionnaire indicateur et historique des rues et places de Rouen : revue de ses monuments et de ses établissements publics (reprod. en fac-sim. de l'éd. A. Le Brument, 1870), Brionne, Impr. le Portulan, (réimpr. 1876), XXXI-693 p., 21 cm (OCLC 800255), p. 181 ;
- Guy Pessiot, Rouen photos inédites, Rouen, éditions des Falaises, , p. 256
- Yvon Pailhès, Rouen : un passé toujours présent… rues, monuments, jardins, personnages, Luneray, éditions Bertout, , 285 p. (ISBN 2-86743-219-7), p. 126
