Polo argentin
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Polo argentin
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 Polo argentin bai | |
| Région d’origine | |
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| Région |  Argentine
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| Caractéristiques | |
| Morphologie | Cheval de selle |
| Taille | 1,47 m à 1,56 m |
| Tête | Profil rectiligne |
| Autre | |
| Utilisation | Polo uniquement |
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Le polo argentin (espagnol : Polo Argentino) est une race de chevaux développée pour la pratique du polo, en Argentine. Reconnue en 1984, elle est très populaire dans ce pays.
Histoire[modifier | modifier le code]
Pendant longtemps, ces chevaux n'étaient pas reconnus comme formant une race[1]. Bien qu'ils soient souvent nommés poney de polo, ils n'ont aucune ascendance de type poney[1]. Ils proviennent le plus souvent de croisements entre le Pur-sang et le Criollo argentin[2], pratiqués depuis les années 1900, après que la pratique du polo eut été introduite en Argentine par les Anglais vers 1890[3]. Dans les années 1930, la réputation de ces chevaux se construit, en particulier grâce à la qualité de leurs os[3]. L'association de la race, la Asociación Argentina de Criadores de Caballos de Polo, est créée le , et gère le stud-book depuis cette date.
Le célèbre joueur de polo argentin Adolfo Cambiaso fait appel à la société Crestview Genetics pour cloner ses chevaux. À la fin de l'année 2010, un clone de sa jument de polo Cuartetera est vendu aux enchères pour le montant record de 800 000 $[4]. Le , une jument clonée remporte pour la première fois le championnat de polo d'Argentine[5].
Description[modifier | modifier le code]
CAB International indique une taille située dans une fourchette moyenne de 1,47 m à 1,52 m[2], tandis que l'association nationale de la race[6] et le guide Delachaux[7] indiquent une moyenne de 1,56 m. Le poids va de 400 à 500 kg[6].
Le modèle est celui du cheval de selle léger[2]. La tête, de profil généralement rectiligne[6], est surmontée de grands yeux, et rattachée à une longue encolure[7]. Les épaules sont longues, inclinées et musclées[7]. Le dos est court et musclé, la croupe musclée également[7].
La robe est le plus souvent baie, sous toutes les nuances[7].
Seuls les chevaux qui ont obtenu de bons résultats sportifs en polo sont autorisés à se reproduire[3].
Utilisations[modifier | modifier le code]
La race est sélectionnée exclusivement pour le polo[2], mais elle peut être montée pour d'autres disciplines d'équitation[7].
Diffusion de l'élevage[modifier | modifier le code]
Le polo argentin est un cheval commun[1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Hendricks 2007, p. 46.
- Porter et al. 2016, p. 439.
- Hendricks 2007, p. 47.
- « Première vente aux enchères d’un clone de jument de polo », Latitud Argentina, (consulté le )
- Laurent Pointecouteau, « Un cheval cloné remporte pour la première fois une compétition sportive », Slate, (consulté le ).
- « ACCPP / Asociación Argentina de Criadores de Caballos de Polo », sur criapoloargentino.com.ar (consulté le ).
- Rousseau 2014, p. 516.
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- [Hendricks 2007] (en) Bonnie Lou Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 2e éd., 486 p. (ISBN 0-8061-3884-X, OCLC 154690199, lire en ligne), « Argentine Polo Pony », p. 46-47.
- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), « Argentine Polo Pony », p. 439-440
- [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « Polo argentin », p. 516
