Ponkan

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Citrus poonensis

Le Ponkan (chinois : 椪柑), Citrus poonensis, est un cultivar d'agrumes doux à haut rendement avec de gros fruits de la taille d'une orange. Il s'agit d'un hybride de mandarine et de pomelo[1], bien que l'on ait cru autrefois qu'il s'agissait d'une mandarine pure[2],[3].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le terme pon fait référence à l'orange Poona (le mandarinier Citrus reticulata)[4] et kan signifie agrume.

Description[modifier | modifier le code]

Le fruit est très sucré, de forme ronde et d'une largeur d'environ 7-8 cm. Les plants sont très productifs, et soumis à l'alternance bisannuelle. Il arrive que les branches se cassent en raison des rendements élevés. Les producteurs ont parfois recours à des bâtons pour les soutenir, mais si la branche se plie progressivement vers le bas et grandit dans cette position, elle se portera mieux les années suivantes[5].

Le pokan peut être multiplié par semis, car il se reproduit fidèlement, ou greffés généralement sur Poncirus trifoliata, un porte greffe classique pour les agrumes.

Le ponkan est réputée pour avoir une écorce peu adhérente à la chair du fruit et très facile à peler.

Aires de culture[modifier | modifier le code]

Les ponkans sont largement cultivés aux États-Unis, au Brésil, au Japon et en Chine.

Il a été initialement introduit aux États-Unis par Carlo Roman en 1880. Son verger d'origine, toujours en production, se situe dans le comté de Putnam, en Floride. Le fruit est encore très populaire dans la région de Melrose, où il est souvent vendu dans des stands en bord de route.

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Dans les années 2000, la ville de Teresópolis au Brésil organisa un festival annuel du Ponkan[6].

Huile essentielle[modifier | modifier le code]

L'HE a pour principaux composant le d-limonène (entre 89 et 95 %). Les autres terpènes sont γ -terpinène, le β -pinène, le γ - 3-carène, le β -myrcène pour un proportion qui va de 1 à 5 %. Les alcools terpéniques (linalol, terpinène-4-ol, α -terpinéol), les esters (n -méthylanthranilate), les aldéhydes ( n -décanal) et les méthylétherphénols (méthyléther thymol) sont présents en quantités < 1 %. La forte proportion de le d -limonène donne à cette HE des probabilités thérapeutiques (stimulant corticosurrénalien, expectorant, anxiolytique, antiviral, digestif, anti-inflammatoire et chimio-préventif)[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ponkan » (voir la liste des auteurs).
  1. Riccardo Velasco et Concetta Licciardello, « A genealogy of the citrus family », Nature Biotechnology, vol. 32, no 7,‎ , p. 640–642 (PMID 25004231, DOI 10.1038/nbt.2954 Accès libre)
  2. G. Albert Wu, Simon Prochnik, Jerry Jenkins, Jerome Salse, Uffe Hellsten, Florent Murat, Xavier Perrier, Manuel Ruiz et Simone Scalabrin, « Sequencing of diverse mandarin, pummelo and orange genomes reveals complex history of admixture during citrus domestication », Nature Biotechnology, vol. 32, no 7,‎ , p. 656–662 (ISSN 1087-0156, PMID 24908277, PMCID 4113729, DOI 10.1038/nbt.2906)
  3. Noelle A. Barkley, Mikeal L. Roose, Robert R. Krueger et Claire T. Federici, « Assessing genetic diversity and population structure in a citrus germplasm collection utilizing simple sequence repeat markers (SSRs) », Theoretical and Applied Genetics, vol. 112, no 8,‎ , p. 1519–1531 (ISSN 0040-5752, PMID 16699791, DOI 10.1007/s00122-006-0255-9)
  4. Irwin, Mark. Loanwords in Japanese. Amsterdam, NL: John Benjamins Publishing Comapny, 2011. P 63 [lire en ligne]
  5. « Mandarin Orange », sur purdue.edu
  6. (pt) « Festa da Ponkan de Teresópolis », sur Portal de Internet da Cidade de Teresópolis, (consulté le )
  7. (tr) « Current Science », sur currentsci.com (consulté le ).

Pages connexes[modifier | modifier le code]

Références biologiques[modifier | modifier le code]

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