Pont-de-Loup

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Pont-de-Loup
Pont-de-Loup
Tour romane de Pont-de-Loup.
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Commune Aiseau-Presles
Code postal 6250
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Lupipontain(e)[1]
Population 2 920 hab. (1/1/2020)
Densité 756 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ nord, 4° 33′ est
Superficie 386 ha = 3,86 km2
Localisation
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Pont-de-Loup (en wallon Pondlô) est une section de la commune belge d'Aiseau-Presles située en Wallonie dans la province de Hainaut. C’était une commune à part entière avant la fusion des communes.

Un habitant de Pont-de-Loup est un Lupipontain.

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

  • Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village est cité pour la première fois en 840 par Louis le débonnaire cédait le domaine à un dénommer Ekkard. Pont-de-Loup était une possession de la Principauté de Liège, le village s'étendait au-delà de Châtelet. En 1867, le petit hameau de Pironchamps est devenu une commune indépendante et en 1977 elle à fusionné avec la commune voisine de Farciennes.

Seigneurs de Pont-de-Loup[modifier | modifier le code]

À de l'époque de la société d'Ancien Régime, Pont-de-Loup est une seigneurie.

  • Jacques Stainier est seigneur de Pont-de-Loup, située près de Châtelet vers 1550.
  • Par contrat de mariage devant Me Pirquet à Liège le , sa fille Louise épouse Charles Bady II, qui devient de ce fait seigneur de Pont à la mort de son beau-père. Il est le fils de Charles Bady Ier , écuyer et de Jeanne de Preelles. Les Bady sont originaires de Liège. Ils ont pour armes : « D'azur au lion grimpant d'or, tenant dans ses pattes une clef d'argent »[2].
  • Bertrand Bady Ier, fils de Charles II, seigneur de Pont, épouse à Marchiennes (sans doute plutôt Marchiennes-au-Pont que Marchiennes) par contrat du Barbe Bruant, fille d'Henri. Veuf, il se remarie, le nom de sa deuxième femme n'est pas connu. Il établit son testament le .
  • Martin Bady, fils de Bertrand Ier seigneur de Pont, mayeur de Dampremy, où il épouse par contrat du Françoise Blatton, fille de Jean-François et petite-fille de Jacques, bourgmestre de Thuin. Elle est veuve en 1626 et en 1648. Elle a eu six enfants nés à Dampremy dont :
  • Bertrand Bady II (1617-1685), fils de Martin, né à Dampremy, y baptisé le , seigneur du Pont, époux de Anne Marie Albert puis de Hyacinthe Dumont, morte le . Bertrand meurt à Namur paroisse Saint-Jean l'Évangéliste le . Il a eu cinq enfants dont :
  1. Pierre Bady (1647-1715), seigneur d'Aymeries, Pont-sur-Sambre etc.[3].
  2. Lancelot dit Charles, mort à Marchiennes-au-Pont le qui avait eu un fils Charles Bady III, capitaine au régiment allemand de Reding, au service de la France par commission du , mort le .
  3. Alexandrine épouse par contrat du François Nicolas Stainier, fils de Robert et de Marguerite Burlen (Stainier est le nom de famille de l'épouse de Charles Bady II ci-dessus)[3].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Étymologie possible : bois (germ. lauha) du marais (francique polder)[4].

Anciennes formes[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Tour romane de Pont-de-Loup, est la tour de l'ancienne église paroissiale Saint-Clet entouré d'un cimetière partie militaire et partie civil.
  • L'église Saint-Clet, en style néo-gothique édifiée en 1861 et consacrée en 1952.

Le culte ND Del Manock[modifier | modifier le code]

La bienheureuse Marie Del Manock est citée pour la première fois en 1358. Vierge locale, elle est l'objet de vénération par les personnes qui viennent l'invoquer pour la guérison de leur surdité.

Lieux-dits[modifier | modifier le code]

Baty, Champs Saint-Clet, Joncquière, Malfait, Monts, Wairchat.

Sport[modifier | modifier le code]

Du point de vue sportif, Pont-de-loup abrite le club de foot et les deux clubs de basket :

  • Le club de basket féminin ( Royal Spirou Pont-de Loup ) créé en 1927
  • Le club de basket garçon ( Royal Eclairs Pont-de-Loup ) qui se sont bien démarqués cette saison (2012-2013) par une qualification de la P1 pour les Playoffs et un titre ainsi que la montée en P2 de la compétitive équipe P3.

Liste des bourgmestres[modifier | modifier le code]

  • Godefroid Goret (1853) : également conseiller provincial et directeur-gérant du charbonnage du Boubier

Personnalités nées à Pont-de-Loup[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 27.
  2. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 7-8, lire en ligne.
  3. a et b Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 8, lire en ligne.
  4. Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Belgique, Éditions Racine, , 649 p. (ISBN 978-2-87386-409-5, lire en ligne), p. 482

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