Pont Pierre-Carrier
| Pont Pierre-Carrier | ||
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| Géographie | ||
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| Pays |  Canada
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| Province |  Québec
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| Région | Bas-Saint-Laurent | |
| Commune | Saint-Ulric | |
| Coordonnées géographiques | 48° 46′ 21″ N, 67° 41′ 07″ O | |
| Fonction | ||
| Franchit | Rivière Blanche | |
| Fonction | Pont routier | |
| Caractéristiques techniques | ||
| Type | Pont couvert | |
| Longueur | 24,7 m | |
| Largeur | 5,6[1] m | |
| Hauteur libre | 2,5 m | |
| Matériau(x) | Bois | |
| Construction | ||
| Construction | 1918 | |
| Maître(s) d'œuvre | Ministère de la Colonisation | |
| Historique | ||
| Protection | Immeuble patrimonial cité (2019, no 115401) | |
| Géolocalisation sur la carte : Bas-Saint-Laurent
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Le pont Pierre-Carrier est un pont couvert construit en 1918 qui franchit la rivière Blanche à Saint-Ulric au Bas-Saint-Laurent dans l'Est du Québec (Canada).
Histoire[modifier | modifier le code]
L’unique pont couvert de Saint-Ulric a été construit environ 75 ans après l’établissement des premiers colons dans le canton de Matane[2]. Il a été érigé sous la maîtrise d’œuvre du ministère de la Colonisation, à la demande des habitants de la paroisse[3]. Les charpentiers locaux ont bâti le pont en tirant profit de l’abondance de bois disponible dans l’arrière-pays ulricois et des scieries locales[réf. nécessaire]. Le pont est venu remplacer un passage à gué utilisé depuis l'ouverture du chemin[4].
On raconte qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en pleine euphorie suscitée par l’annonce de l’Armistice, on aurait gravé un grand « V » sur le lambris d’entrée, symbolisant la victoire des Alliés[5].
L’ouvrage d’art perd, au fil du temps, quelques-unes de qualités d’origine : le pont, originellement teint de sang de bœuf, est repeint en gris et vert[5]. Le revêtement de bardeau de cèdre de la toiture est remplacé par de la tôle[réf. nécessaire]. Aussi, alors que le camionnage se généralise, la structure est renforcée par l’ajout de tirants en acier entre les cordes, permettant d’augmenter la capacité portante par le transfert des charges aux fermes supérieures[réf. souhaitée],[5].
En 1990, le pont est baptisé « Pierre-Carrier »[6], honorant la mémoire de l’un des pionniers de la communauté de Rivière-Blanche, sur la terre de qui ce pont a été bâti[3]. En 1998, le pont retrouve son aspect d’origine en arborant une couleur sang-de-bœuf[7]. La restauration dont il a fait l’objet lui a valu le Prix du patrimoine du Bas-Saint-Laurent en 2000[8]. Malheureusement, en dépit d’une signalisation exhaustive de gabarit et de charge, les portiques, jambages, frontons et linteaux sont régulièrement endommagés par le passage de véhicules surdimensionnés[5].
Le le pont Pierre-Carrier est cité comme immeuble patrimonial par la municipalité de Saint-Ulric[9].
Structure[modifier | modifier le code]
Le pont couvert Pierre-Carrier est composé de fermes de type Town élaboré. Il compte parmi les premiers exemplaires de pont bâti avec des fermes Town élaborées au Québec, puisqu'il est le septième plus vieil ouvrage de ce type encore en service. Il constitue, en quelque sorte, le laboratoire d’expérimentation pour les nombreux ponts couverts qui seront érigés subséquemment dans les comtés de Matane et de Rimouski puisqu’il en est le plus ancien[3].
En outre, Pascal Conner note l’étroitesse inhabituelle des fenêtres d’aération du pont[5], une caractéristique plausiblement due à la rigueur des vents impérieux qui ont fait la renommée de Saint-Ulric[10].
Références[modifier | modifier le code]
- « Pont Pierre-Carrier », sur Structurae (consulté le )
- Commission de toponymie du Québec, « Saint-Ulric », sur Banque de noms de lieux (consulté le )
- Gérald Arbour, Fernand Caron et Jean Lefrançois, Les ponts couverts au Québec, Québec, Les Publications du Québec, 216 p.
- « Plan des cantons Saint-Denis, Tessier, Matane, MacNider et seigneurie de Matane » (vers ) [Document cartographique, échelle 40 chaînes au pouce]. Fonds Ministère des Terres et Forêts; Cote : E21,S555,SS1,SSS8,P6. Québec : Bibliothèque et Archives nationales du Québec (lire en ligne).
- « Pierre-Carrier », sur Les ponts couverts au Québec (consulté le )
- Commission de toponymie du Québec, « Pont Pierre-Carrier », sur Banque de noms de lieux (consulté le )
- Romain Pelletier, « Comme en 1918… », Le Soleil, Québec, , A4
- Henri Michaud, « Saint-Ulric propose un circuit "entre la mer et le vent" », Le Soleil, Québec, , F6
- « Pont Pierre-Carrier », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le ).
- « Le territoire », sur Municipalité de Saint-Ulric (consulté le )
