Pont Rouge (Berne)

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Pont Rouge
Vue de la rive de l'Aar, vers 1920
Vue de la rive de l'Aar, vers 1920
Géographie
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton canton de Berne
Commune Berne
Coordonnées géographiques 46° 57′ 10″ N, 7° 26′ 35″ E
Fonction
Franchit Aar
Fonction ferroviaire
Caractéristiques techniques
Matériau(x) fer
Construction
Construction 1856 à 1858
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
(Voir situation sur carte : canton de Berne)
Pont Rouge
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Pont Rouge

Le pont Rouge (rote Brücke en allemand) était un pont ferroviaire sur l'Aar qui reliait la gare de Berne à Berne-Wylerfeld entre 1858 et 1941. Il tient son nom populaire de sa couleur rouge due à la peinture au plomb qui le recouvrait pour le préserver de la rouille.

Impressions[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Le pont Rouge faisait partie de la ligne de chemin de fer Olten-Berne que les chemins de fer du central suisse ont construite entre Herzogenbuchsee et Berne. Le pont a été conçu par Gränicher pour traverser l'Aar peu avant la gare centrale de Berne depuis Wylerfeld[1]. En , les travaux de fondation des culées du pont débutent. Le , la ligne de chemin de fer entre Herzogenbuchsee et les portes de la ville de Berne à Wylerfeld via Berthoud et Zollikofen est ouverte. Une gare temporaire est installée à Wylerfeld, car le pont n'est pas encore terminé[2]. Pendant plus d'un an, les voyageurs doivent se rendre de Wylerfeld au centre-ville en diligence. Le , l'essai de conduite est réalisé, et le suivant, le pont est ouvert à la circulation, et les trains en provenance de Bâle et de Zurich peuvent entrer à Berne. La gare de Berne sera inaugurée le [3].

Structure[modifier | modifier le code]

Le pont était en fer, soutenu par deux grands piliers en pierre[4]. Il y avait deux voies de chemins de fer en haut et un passage pour les piétons et les charrettes en bas. Ce passage était fermé sur les côtés par une construction en treillis et par des plaques sur le dessus pour le protéger des chutes de charbon. Il traversait la culée à chaque extrémité du pont, puis suivait le pied du remblai en tournant à gauche et à droite. Il y avait toujours des accidents sur le passage, parce que les chevaux prenaient peur lorsque les trains passaient au-dessus d'eux, d'où le surnom de Würgengel.

Renforcements[modifier | modifier le code]

En raison de l'augmentation du trafic et des trains de plus en plus lourds, le pont a dû être consolidé en 1899 et en 1921[1].

Démolition[modifier | modifier le code]

En 1930, la route et le passage sont fermés après l'ouverture de la route sur le pont de Lorraine voisin[1].

Entre 1936 et 1941, le tracé de la voie ferrée de Wylerfeld vers la gare de Berne est déplacé et passe par le viaduc de Lorraine.

Après l'ouverture du nouveau tracé, le pont rouge a été fermé en 1941 et démoli peu après[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Rote Brücke (Bern) » (voir la liste des auteurs).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Bern - Die alte Eisenbahnbrücke (rote Brücke) und die Lorrainebrücke », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. « Geschichte », sur www.leist-bern-nord.ch (consulté le )
  3. « Parlamentsgeschichte », sur www.parlament.ch (consulté le )
  4. (de) « Rote Eisenbahnbrücke (Bern, 1858) », sur Structurae (consulté le )
  5. (de) « Geschichte », sur Stadt Bern (consulté le )
  • Paul Boss : C'était l'ancienne gare. Photos de l'ancienne gare de Berne. Benteli Verlag, Berne 1974, (ISBN 3-7165-0023-1) édité erroné

Liens externes[modifier | modifier le code]

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