Pont autoroutier de Rive-de-Gier

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Pont autoroutier de Rive-de-Gier
Vue du pont autoroutier traversant la ville de Rive-de-Gier
Vue du pont autoroutier traversant la ville de Rive-de-Gier
Géographie
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Commune Rive-de-Gier
Coordonnées géographiques 45° 31′ 47″ N, 4° 36′ 45″ E
Fonction
Franchit Vallée du Féloin
Fonction Pont autoroutier
Caractéristiques techniques
Type Pont en arc avec tablier supérieur
Longueur 220 m
Portée principale 100 m
Largeur 19 m
Hauteur 44 m
Matériau(x) béton préfabriqué et précontraint
Construction
Construction 1962 - 1964
Architecte(s) Auguste Arsac
Maître(s) d'œuvre Auguste Arsac
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pont autoroutier de Rive-de-Gier
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Rhône-Alpes)
Pont autoroutier de Rive-de-Gier
Géolocalisation sur la carte : Loire
(Voir situation sur carte : Loire)
Pont autoroutier de Rive-de-Gier

Le pont autoroutier de Rive-de-Gier est un pont situé dans le département de la Loire qui enjambe la vallée du Féloin, rejoignant ainsi les collines de Montjoint et du Sardon afin d'y recevoir l'autoroute A47.

Histoire[modifier | modifier le code]

La construction du pont autoroutier a été effectuée entre 1962 et 1964 pour être achevée le , et n'a pas nécessité l'évacuation des habitants situés en dessous du viaduc[1].

C'est un pont en arc dont la portée est de 100 mètres et sa longueur totale est de 220 mètres pour une largeur de 19 mètres[2]. Ses pièces d'appui sont en élastomère, et son tablier est fait de béton préfabriqué et précontraint. L’ossature du tablier comporte cinq travées, chacune composée de six poutres précontraintes de 36 mètres de long pour un poids total de 60 tonnes. Toutes ces poutres ont été fabriquées sur place, au plateau du Mouillon, et installées ensuite à l’aide d’une rampe de lancement.

Ce pont, d’un niveau de technicité très élevé, n’a connu qu’un seul incident de construction survenu le . Ce soir-là, lors de la dernière phase de réalisation du tablier, un calage défectueux fait se vriller la rampe de lancement avant d’épouser la forme de l’arc de béton. L’accident causa un retard d’un mois mais ne fit aucune victime. Cet accident aurait pu avoir des conséquences désastreuses.

En 2006, le viaduc a été rénové et repeint ; les travaux sont réalisés par l'entreprise Léon Grosse pour un coût de 3 millions d’euros et dans un délai de 17 mois[3].

Accident de la circulation du 22 septembre 1989[modifier | modifier le code]

Le , un poids lourd se renverse sur la chaussée et coupe la circulation dans les deux sens du viaduc pendant plusieurs heures. Le maire de Rive-de-Gier à cette époque, Monsieur Géry, alerta les pouvoirs publics sur les risques encourus par la population du fait des transports dangereux sur les voies autoroutières en traversée de ville[4].

Au bout du compte, cet accident eut pour effets de faire prendre conscience du danger qui planait pour les Ripagériens au-dessus de leurs têtes (à 44 m exactement) et de justifier la pose d’un mur anti-franchissement en complément des glissières implantées le long du talus. En moyenne, plus de 75 000 véhicules empruntent le pont chaque jour dont 15 % de camions.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le viaduc de Rive-de-Gier, un géant de plus de 50 ans », sur Le Progrès, (consulté le )
  2. « Pont autoroutier de Rive-de-Gier », sur Structurae (consulté le )
  3. « ARRÊT SUR IMAGE Un viaduc relooké à Rive-de-Gier », sur Le Moniteur, (consulté le )
  4. « Viaduc : une histoire devenue presque banale. Et pourtant… », sur Le Progrès, (consulté le )