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Elefthérios Kyriákou Venizélos (en grec : Ελευθέριος Κυριάκου Βενιζέλος), né le à Mourniés, en Crète, et décédé le à Paris, en France, est un homme politique grec, considéré, dès 1921, comme le « fondateur de la Grèce moderne ». La jeunesse de Venizélos est marquée par les luttes en Crète contre la présence ottomane et en faveur d’un rattachement à la Grèce, l’enosis. Après des études en Crète et en Grèce, il devient avocat en 1887, s’installe à La Canée, et se lance dans le journalisme et la politique. Élu député libéral à l’assemblée générale crétoise en 1889, insurgé lors de la révolte de 1897-1898, il rédige à l’issue de celle-ci la constitution de la Crète autonome. Ministre de la Justice de 1898 à 1901 dans le gouvernement local du haut-commissaire le prince Georges, il s’oppose à ce dernier sur la question du rattachement à la Grèce. C’est dans ce contexte qu’au printemps 1905, il prend la tête d’une insurrection qui se termine par le départ du prince Georges. Sa réputation dépasse alors les limites de son île, et gagne même une renommée internationale. Ainsi, lorsque les militaires grecs organisent le coup de Goudi à l’été 1909, Venizélos est sollicité pour prendre en mains la destinée de la nation. Il n’accepte qu’après que ses partisans ont remporté à l’été 1910 des élections démocratiques. Premier ministre, il mène une politique de modernisation du royaume, principalement en ce qui concerne l’armée et la marine, afin de permettre au pays d’affronter les conflits qui se dessinent. La Grèce sort ainsi vainqueur des deux guerres balkaniques. Cependant, il entre dans un très grave conflit avec le commandant en chef des troupes grecques, le prince héritier Constantin. L’opposition entre les deux hommes se prolonge au cours de la Première Guerre mondiale. Constantin Ier, monté sur le trône en 1913, est plutôt proche de la Triplice tandis que Venizélos penche vers l’Entente. Les influences opposées des belligérants finissent par couper la Grèce en deux lors du « Schisme national ». Venizélos, démis de ses fonctions par le roi, crée un second gouvernement, à Thessalonique, sous la protection des troupes de l’Entente. La France finit par pousser le roi à l’exil et, en juin 1917, Venizélos installe son gouvernement à Athènes. Il parvient alors à concilier les impératifs d’une politique extérieure liée à la guerre à toute une série de réformes modernisatrices. |
... en mai 1941 Du 20 au 31 mai 1941 se déroula la Bataille de Crète, un affrontement militaire qui opposa les troupes britanniques et néo-zélandaises aux parachutistes allemands pendant dix jours, Le matin du 20 mai 1941, le IIIe Reich lança une invasion aéroportée sur la Crète sous le nom de code « Opération Merkur ». 17 000 Fallschirmjäger (parachutistes) allemands sous les ordres du général Kurt Student értient largués sur trois points : Maleme, Héraklion, et Réthymnon. Leur but était de capturer ces trois aérodromes pour permettre l'arrivée de renforts aérotransportés par la Luftwaffe qui disposait alors de la maîtrise du ciel, alors que la Royal Navy était encore maîtresse des mers et empêchait tout débarquement. Pendant deux semaines, la bataille fit rage : 4 000 parachutistes allemands furent tués, et 500 capturés. Malgré la victoire allemande sur les troupes britanniques et néo-zélandaises du général Freydenberg, qui perdirent 15 000 hommes, aucune autre opération aéroportée d'envergure ne fut plus lancée par les Allemands jusqu'à la fin de la guerre et les Fallschirmjäger furent employés comme troupes d'élite sur tous les fronts. |
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