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Keynésianisme
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Introduction

Le keynésianisme est un paradigme économique affirmant que le marché ne peut pas atteindre l'optimum, c'est-à-dire la meilleure des situations possibles, sans l'intervention active de l’État au sein de l'économie.

Le paradigme est initié par l'économiste John Maynard Keynes avec son ouvrage de 1936 Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, où il rompt avec l'école néoclassique et le laissez-faire. Les apports de Keynes se sont dérivés en plusieurs courants souvent contradictoires, les deux majeurs étant l'école de la synthèse qui cherche à synthétiser les apports de Keynes avec l'école néoclassique, et la nouvelle économie keynésienne qui se fonde sur le concept d'asymétrie d'information.

Les opposants au keynésianisme sont les économistes autrichiens, monétaristes et nouveaux classiques, affirmant que les interventions de l'État dans l'économie ne peuvent avoir d'effet positif, voire que l'État provoque lui-même les crises.


Lumière sur...
La crise des subprimes (en anglais : subprime mortgage crisis) est une crise financière qui a touché le secteur des prêts hypothécaires à risque (en anglais : subprime mortgage) aux États-Unis à partir de . Avec la crise bancaire et financière de l'automne 2008, ces deux phénomènes inaugurent la crise financière mondiale de 2007-2008.

La crise trouve son point de départ dans la hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale à partir de 2005. Cette hausse, renchérissant le coût du remboursement des prêts à taux variables, s'accompagne ainsi d'un taux de défaut de 15 % en 2007 de ces crédits hypothécaires qui avaient été attribués à une clientèle financièrement fragile.

Dans le même temps, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les prix de l'immobilier baissent. Cette baisse, qui n'avait pas été anticipée, provoque de nombreuses faillites parmi les organismes de crédit qui avaient délivré des prêts subprimes. En effet, ces organismes se remboursent, en cas de défaut sur un prêt, en vendant le bien immobilier.

Enfin, la crise s'étendit par contagion au reste du monde, en raison de la titrisation par les banques des prêts hypothécaires. Les obligations, encapsulant des milliers des prêts hypothécaires subprimes avaient étendu les risques. Les agences de notation avaient estimé ces obligations de bonne qualité.

Ces obligations ont été souscrites par des banques, des compagnies d'assurance vie, des fonds d'investissement, des gestionnaires de sicav, des fonds de retraite. La chute de ces obligations provoque également des faillites nombreuses parmi ces acteurs économiques.

La défiance s'est étendue sur les marchés interbancaires. Les banques refusèrent de se prêter de l'argent entre elles de peur que ces banques ne détiennent des «titres toxiques» adossés aux prêts hypothécaires subprimes. Ces prises de position sont à l’origine de la crise financière mondiale de 2007 qui déboucha sur la crise bancaire et financière de l'automne 2008, entraînant le monde dans la crise économique des années 2008 et suivantes.

La crise des subprimes a instauré une méfiance envers les créances titrisées comprenant une partie de ces crédits et mis en cause l'intégrité des opérateurs des marchés financiers. Elle a mis en lumière d'importants dysfonctionnements des agences de notation et des faiblesses structurelles des systèmes de contrôle interne des institutions financières et de leurs autorités de contrôle.

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