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Reproduction d'un dessin de Benjamin Roubaud, 1842. "La Grande Chevauchée de la Postérité" : monté sur le Pégase romantique, Victor Hugo, «roi des Hugolâtres, armé de sa bonne lame de Tolède et portant la bannière de Notre-Dame de Paris», emmène en croupe Théophile Gautier (sic), Cassagnac, Francis Wey et Paul Fouché. Eugène Sue fait effort pour se hisser à leur niveau et Alexandre Dumas presse le pas, tandis qu'Alphonse de Lamartine, dans les nuages, se «livre à ses méditations politiques, poétiques et religieuses». Suivent Honoré de Balzac et Alfred de Vigny.

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Invitation à la lecture

Théophile Gautier - Qu'est-ce qu'un Jeune-France?

Deux ou trois de mes camarades, voyant que je devnais tout à fait ours et maniaque, se sont emparés de moi et se sont mis à me former : ils ont fait de moi un Jeune-France accompli. J'ai un pseudonyme très long et une moustache fort courte ; j'ai une raie dans les cheveux, à la Raphaël. Mon tailleur m'a fait un gilet… délirant. Je parle art pendant beaucoup de temps sans ravaler ma salive, et j'appelle bourgeois tous ceux qui ont un col de chemise. Le cigare ne me fait plus tousser ni pleurer, et je commence à fumer dans une pipe, assezcrânement et sans trop vomir. Avant-hier, je me suis grisé d'une manière tout à fait byronnienne ; j'en ai encore mal à la tête : de plus, j'ai fait l'acquisition d'une mignonne petite dague de Toscane, pas plus longue qu'un aiguillon de guêpe, avec quoi je trouerai tout doucement votre peau blanchette, ma belle dame, dans les accès de la jalousie italienne que j'aurai quand vous serez ma maîtresse, ce qui arrivera indubitablement bientôt. On m'a présenté dans plusieurs salons, par-devant plusieurs coteries, depuis le bleu de ciel le plus clair jusqu'à l'indigo le plus foncé. Là, là j'ai entendu infiniment de cinquièmes actes, et encore plus d'élégies sur le malheur d'être abandonnée par son ou ses amants. J'en ai moi-même récité un nombre incalculable. Je me culotte, comme disent mes dignes amis, et il paraît que je deviens un homme à la mode. Mes deux cornacs prétendent même que j'ai eu plusieurs bonnes fortunes : soit, puisqu'on est convenu d'appeler cela ainsi.

Théophile Gautier (1811 - 1872) - Les Jeune-France (Préface)

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Lumière sur…

Heinrich Heine Portrait par Moritz Daniel Oppenheim (1831).
Heinrich Heine
Portrait par Moritz Daniel Oppenheim (1831).

Christian Johann Heinrich Heine (né le 13 décembre 1797 à Düsseldorf sous le nom de Harry Heine et mort le 17 février 1856 à Paris) est un des plus importants poètes et journalistes allemands du XIXe siècle.

Heine naquit dans une famille juive assimilée de Düsseldorf, en Allemagne (Le judaïsme, cette maladie de famille des juifs allemands). Son père, un commerçant, avait prospéré durant l’occupation française. Après de retentissants échecs dans le monde des affaires, Heine se tourna vers des études de droit à Göttingen, Bonn et Berlin, mais bien qu’ayant obtenu un diplôme en 1825, il se dirigeait déjà vers la littérature.

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