Prix Grand Atlas

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Le prix Grand Atlas est un prix littéraire quasi annuel créé en 1991 par l’ambassade de France au Maroc, qui récompense dans plusieurs catégories — variables selon les années — des livres édités au Maroc[1].

Après avoir été exclusivement consacré à la littérature d’expression française, il s’est ouvert à celle d’expression arabe à partir du début des années 2000, et depuis 2004, la traduction est systématiquement à l’honneur[1] (sauf en 2005).

Depuis sa création, il a eu lieu chaque année (excepté en 1994, 2003 et 2008), et en 2011, son déroulement, jusqu’alors en été, est passé à l’automne pour correspondre à la « rentrée littéraire »[2].

La valeur de chaque prix est actuellement de 40 000 dirhams[3],[4].

Éditions[modifier | modifier le code]

1991 : 1re édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : François Nourissier[5].

Palmarès[5]
  • Prix « Édition originale » : Amale Samie, Cèdres et baleines de l’Atlas (Le Fennec)
  • Prix « Coédition-réédition » : Brick Oussaïd, Les Coquelicots de l’Oriental

1992 : 2e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Georges Duby[5].

Palmarès[5]
  • Prix « Essai édition originale » : revue Maroc-Europe (La Porte).
  • Prix « Coédition-réédition » : Hinde Taarji, Les Voilées de l’Islam (Eddif)

1993 : 3e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Maurice Rheims[5].

Palmarès[5]
  • Prix « Beaux Livres - Coédition » : Hamid Triki, La Médersa de Marrakech (Eddif et EPA)
  • Prix « Beaux Livres - Édition marocaine »
    • Les Chants de Tassaout (Belvisi)
    • Hamid Triki, La Médersa de Marrakech
    • Michel Delaborde (photographies), Essaouira (Eddif)
  • Mention spéciale : Titouan Lamazou (illustrations), Un hiver berbère (Belvisi)

1995 : 4e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Jean d'Ormesson[5].

Palmarès[5]
  • Prix « Roman » : Driss Chraïbi, L’Homme du Livre (Eddif), et Jean-Pierre Koffel, Nous l’appelerons Mehdi (Le Fennec)
  • Prix « Auteur » : Driss Chraïbi, L’Homme du Livre, et Amina Lhassani, Nour ou l’appel de Dieu
  • Prix « Théâtre » : Taïeb Saddiki, Molière ou l’amour de l’humanité (Eddif)
  • Prix « Poésie » : Mohamed Loakira, Grain de nul désert (Al Ittissal)
  • Prix spécial du jury : Rachid Mimouni pour son œuvre

1996 : 5e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Jean Daniel[5].

Palmarès[5]
  • Prix « Essai en langue française » : Abdelfattah Kilito, La Langue d’Adam et autres essais (Toubkal), et Mohammed Ennaji, Soldats, domestiques et concubines, l’esclavage au Maroc au XIXe siècle (Eddif)
  • Prix « Essai - Coédition » : Mounia Bennani-Chraïbi, Soumis et rebelles, les jeunes du Maroc (Le Fennec)
  • Prix « Traduction » : Abdou Filali-Ansary, L’Islam et les Fondements du pouvoir d’Ali Abderrazik (Le Fennec)

1997 : 6e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Bernard Pivot[5].

Palmarès[5]
  • Prix « Beaux Livres » : Abdelkébir Khatibi et Ali Amahan, Du Signe à l’image, le tapis marocain (Lak international)
  • Prix « Création » : Gérard Rondeau, Figures du Maroc (Eddif)
  • Prix du public : Saad Al-Jadir, Kunuz, les trésors islamiques en argent (Lak International)

1998 : 7e édition[modifier | modifier le code]

Présidente du jury : Edmonde Charles-Roux[6].

Palmarès[6]
  • Prix « Roman » : Mohammed Zaf-Zaf, L’Œuf du coq (Le Fennec), et Khireddine Mourad, Les Dunes vives (Eddif)
  • Prix « Récits et témoignages » : Aïcha Ech-Channa, Miseria (Le Fennec)
  • Mention spéciale : Hinde Taarji, Trente jours en Algérie, journal d’une Marocaine (Eddif)
  • Prix des inédits (sous la présidence de Driss Ksikès) : une sélection de nouvelles publiées chez Le Fennec

1999 : 8e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Erik Orsenna[6].

Palmarès[6]
  • Prix « Essai » : Ali Amahan, Mutations sociales dans le Haut Atlas : Les Ghoujdama (La Porte et la Maison des sciences de l’Homme)
  • Prix « Édition » : les revues Prologues et Initiatives féminines (Le Fennec), ainsi que Le Lexique de l’environnement français et arabe : Les Mots de l’environnement pour comprendre les maux de notre environnement (Croisée des chemins)
  • Prix « Création » : Haïm Zafrani, 2000 ans de vie juive au Maroc (Eddif)

2000 : 9e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Amin Maalouf[6].

Palmarès[6]
  • Prix « Beaux Livres » : Daoud Aoulad-Syad et Ahmed Bouanani, Territoires de l’instant (Croisée des Chemins)
  • Prix « Poésie » : Mohammed Bennis, Un fleuve entre deux enterrements (Toubkal)
  • Prix « Roman » : Bensalem Himmich, Le Savant (Al Maârif Al Jadida)
  • Prix « Essai » : Mohammed Kabli, L’État, l’Autorité et l’Espace du Maroc médiéval (Toubkal)

2001 : 10e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : André Miquel[6].

Palmarès[6]
  • Prix « Fiction de langue française » : Souâd Bahéchar, Ni fleurs ni couronnes (Le Fennec), et Youssef Amine El Alamy, Les Clandestins (Eddif)
  • Prix « Fiction de langue arabe » : Youssef Fadel, Haschich (Le Fennec)
  • Prix « Jeunesse - Auteur » : Habib Mazini, La Révolte du 30 février (Yomad)
  • Prix « Jeunesse - Illustrateur » : Alexis Logié, Salem et le Sorcier (Yomad)
  • Prix « Jeunesse - Éditeur » : La Croisée des chemins pour Rtel et Nessertel

2002 : 11e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Mohammed Arkoun[6].

Palmarès[6]
  • Prix « Essai de langue française » : Alexander Mehdi Bennouna, Héros sans gloire, échec d’une révolution : 1963-1973 (Tarik)
  • Prix « Essai de langue arabe » : Noureddine Zahi, La Zawia et le Parti politique (Afrique Orient)

2004 : 12e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Farouk Mardam-Bey[7].

Palmarès[7]
  • Prix « Beaux Livres » : Tereza Portela Marques, Mohamed El Faïz et Manuel Gomez, Jardins du Maroc, d’Espagne et du Portugal : Un art de vivre partagé (Malika)
  • Prix « Traduction » : Hassan Bourkia, Le Retour d’Abou El Haki d’Edmond Amran El Maleh (Afrique Orient)

2005 : 13e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Jean-Marie Gustave Le Clézio[7].

Palmarès[7]

2006 : 14e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Jacques Julliard[7].

Palmarès[7]
  • Prix « Essai » : Jean-François Trouin, Maroc, région, pays et territoires (Tarik et Maisonneuve et Larose)
  • Prix « Traduction » : Saïd Bengrad, L’Histoire de la folie à l’âge classique de Michel Foucault (Centre culturel arabe)

2007 : 15e édition[modifier | modifier le code]

Présidente du jury : Paule Constant[7].

Palmarès[7]
  • Prix « Fiction » : Ali Tizilkad, La Colline de Papier (Tizi)
  • Prix « Traduction » : Abderrahim Hozal, Légende et vie d’Agoun’chich de Mohammed Khaïr-Eddine (Racines)
  • Prix des lycéens : El Driss, Vivre à l’arrache (Eddif)

2009 : 16e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Régis Debray[7].

Palmarès[7]
  • Prix « Essai » : Zakya Daoud, Les Années Lamalif 1958-1988 : trente ans de journalisme au Maroc (Tarik et Senso Unico), et Mohammed El Ayadi, Hassan Rachik et Mohammed Tozy, L’Islam au quotidien : Enquête sur les valeurs et les pratiques religieuses au Maroc (Prologues)
  • Prix « Traduction » : Mohammed Sghir Janjar, Le Politique et le Religieux dans le champ islamique de Mohamed-Chérif Ferjani (Prologues)

2010 : 17e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Daniel Picouly[7].

Remise des prix le [4].

Palmarès[7]
  • Prix « Fiction » : Mohamed Loakira, L’Inavouable (Marsam)
  • Prix « Traduction » : Mohamed El Ammari, Le Livre du rire et de l’oubli de Milan Kundera (Centre culturel arabe)[4]

2011 : 18e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Azouz Begag[8].

Remise des prix le [8].

Palmarès
  • Prix « Essai francophone »[8] : Zakya Daoud, La Diaspora marocaine (La Croisée des chemins)
  • Prix « Jeunesse »[8] : Mehdi de Graincourt, Raconte-moi Ibn Battouta (Yanbow Al Kitab)
  • Prix « Traduction »[8] : Hassan Amrani, La Critique et la Conviction de Paul Ricœur (Toubkal)

2012 : 19e édition[modifier | modifier le code]

Président du jury : Colette Fellous.

Remise des prix le .

Palmarès
  • Prix « Fiction francophone » : Mohamed El Ouardi, Village maudit (Afrique Orient, 2010)
  • Prix « Traduction » : Mohamed El Ammari, La vie est ailleurs de Milan Kundera (Centre culturel arabe, 2012)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Remise du 18e Prix Grand-Atlas », sur ambafrance-ma.org (consulté le ).
  2. Brochure du prix Grand Atlas 2011, p. 2 (consulté le ).
  3. Brochure du prix Grand Atlas 2011, p. 35 (consulté le ).
  4. a b et c Nour Eddine ELl Aïssil, « Le 17e prix Grand Atlas attribué à Mohamed Loakira », L’Économiste,‎ (lire en ligne)
  5. a b c d e f g h i j k et l Brochure du prix Grand Atlas 2011, p. 31 (consulté le ).
  6. a b c d e f g h i et j Brochure du prix Grand Atlas 2011, p. 32 (consulté le )
  7. a b c d e f g h i j k et l Brochure du prix Grand Atlas 2011, p. 33 (consulté le )
  8. a b c d et e Brochure du prix Grand Atlas 2011, p. 1 (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Fouzia Maroufle, « Daniel Picouly : "Les auteurs marocains ont besoin de l’appui d’éditeurs français" », Le Soir Échos,‎ (lire en ligne)
    Interview dont la première partie porte sur le prix Grand Atlas.
  • [PDF] Prix Grand Atlas 2011, Ambassade de France au Maroc, 35 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Généralités sur le Prix, présentation détaillée de l’édition 2011 et palmarès des éditions de 1991 à 2010.
  • [PDF] Prix Grand Atlas 2012, ambassade de France au Maroc, 35 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Généralités sur le Prix, présentation détaillée de l’édition 2012 et palmarès des éditions de 1991 à 2011.