Aller au contenu

Projet:Les Mille Pages/Deborah Rabinowitz

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Deborah Rabinowitz
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 39 ans)
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour

Deborah Rabinowitz ( - ) est une écologiste qui invente les sept significations de la rareté dans le domaine de l'écologie végétale[1],[2]. Elle était professeure à la section d'écologie et de systématique de l'université Cornell[3].

Enfance et éducation[modifier | modifier le code]

Deborah Rabinowitz est née et grandit à Willimantic, dans le Connecticut, de Louis et Margaret Deborah Rabinowitz. Elle fréquente les écoles publiques et obtient ensuite son diplôme de premier cycle en biologie au New College of Florida à Sarasota. En 1975, elle obtient son doctorat en biologie théorique des populations à l'université de Chicago.

Sa thèse à l'université de Chicago portait sur les mangroves. Elle commence à s'intéresser à l'écologie et à la zonation des mangroves lorsqu'elle est étudiante de premier cycle au New College. La littérature et les spéculations précédentes sur les raisons de la zonation des mangroves portaient principalement sur les différentes tolérances des espèces aux conditions physiques le long des gradients de marée. Deborah Rabinowitz a cultivé chaque espèce de palétuvier du Panama et constate que toutes les espèces survivaient dans toutes les zones. Elle s'est ensuite attachée à déterminer si le véritable problème résidait dans la dispersion. Les marées dispersent les graines en fonction de leurs différences de taille et de poids. Les graines les plus grosses se déplacent plus loin et plus profondément dans le substrat en direction de la mer, tandis que les graines plus petites se retrouvent sur la terre ferme. Elle a trouvé une forte corrélation entre la taille de la graine et les zones de plusieurs régions. Elle continue à étudier l'écologie des mangroves, transformant notre compréhension en ce qu'elle est aujourd'hui[2].

Elle est ensuite devenue la première femme membre du corps enseignant du département d'écologie et de biologie évolutive de l'université du Michigan. En 1982, elle obtient un poste de professeure permanent à l'université Cornell, dans la section d'écologie et de systématique de la division des sciences biologiques. Un cancer est diagnostiqué chez Deborah Rabinowitz, qui décède en août 1987 à l'âge de 39 ans[1]. Elle laisse derrière elle son mari, Peter Ewel, sa mère, Margaret Deborah Rabinowitz, et sa sœur, Margaret Russo[1].

Un aspect important de ses recherches portait sur la rareté et les plantes rares. En 1981, elle publie un article décrivant sept significations différentes du concept de "rareté" dans la flore nord-américaine[2]. Dans le cadre de cette recherche, elle a élaboré un cadre pour caractériser les espèces comme rares en fonction de leur aire de répartition géographique, de la spécificité de leur habitat et de la taille de leur population locale. Sa typologie des espèces végétales rares a ensuite servi de base à de futures recherches sur la nature de la rareté des espèces végétales et sur les facteurs qui interviennent dans leur catégorisation[4]. Sdécouvree la plus notable est que la "rareté de type fréquent" est la classe des espèces éparses ayant la plus grande aire de répartition géographique[5] Deborah s'intéresse à la politique internationale et participe activement à des manifestations politiques[1].

Deborah Rabinowitz est membre de comités de la National Science Foundation, de la National Academy of Sciences et de la Société américaine d'écologie. Elle était un réviseur fréquent pour un certain nombre d'articles savants.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Deborah Deborah Rabinowitz, « Dispersal properties of mangrove propagules », Biotropica, vol. 10, no 1,‎ , p. 47–57 (DOI 10.2307/2388105, JSTOR 2388105)
  • Deborah Deborah Rabinowitz, « Early growth of mangrove seedlings in Panama, and an hypothesis concerning the relationship of dispersal and zonation », Journal of Biogeography, vol. 5, no 2,‎ , p. 113–133 (DOI 10.2307/3038167, JSTOR 3038167)
  • Deborah Deborah Rabinowitz, « Seven forms of rarity », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ , p. 205–217
  • Arthur R. Kurckeberg et Deborah Deborah Rabinowitz, « Biological aspects of endemism in higher plants », Annual Review of Ecology and Systematics, vol. 16,‎ , p. 447–479 (DOI 10.1146/annurev.ecolsys.16.1.447)
  • Deborah Deborah Rabinowitz, Sarah Caims et Theresa Dillon, « Seven forms of rarity and their frequency in the flora of the British Isles », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Deborah Rabinowitz » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d Rabinowitz, D. (1981). Seven forms of rarity.
  2. a b et c (en) Daniel Simberloff, « Deborah Rabinowitz: In Memoriam », Conservation Biology, vol. 2,‎ , p. 119–120 (DOI 10.1111/j.1523-1739.1988.tb00341.x)
  3. (en) Deborah Rabinowitz, « Seven forms of rarity », Biological Aspects of Rare Plant Conservation,‎ (lire en ligne)
  4. Rabinowitz, D., Cairns, S., & Dillon, T. (1986). Seven forms of rarity and their frequency in the flora of the British Isles.
  5. (en) « Obituaries - Deborah Rabinowitz », The Day (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]