Projet:Les Mille Pages/Katheryn Edmonds Rajnak

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Katheryn Edmonds Rajnak
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Biographie
Naissance
Décès

Katheryn Marie Edmonds Rajnak ( - ) est une physico-chimiste théorique américaine qui vit et travaillé aux États-Unis. Elle était connue pour ses travaux appliquant des variations de l'approche Hartree-Fock pour calculer les niveaux d'énergie des éléments lanthanides et de leurs composés. Les applications de ces résultats comprennent la conception de lasers pour la fusion par confinement inertiel et pour la séparation des isotopes d'uranium. Elle est la première femme à enseigner la physique au Kalamazoo College, à partir de 1967[1].

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Katheryn Rajnak est née le 30 avril 1937 à Kalamazoo, dans le Michigan[2],[3]. Elle fréquente le Kalamazoo College, où elle obtient sa licence en chimie en 1959, avec la mention magna cum laude.[4],[5]. Elle a soutenu sa thèse de doctorat, intitulée Configuration interaction in the rare earths and its effect on the stark levels of PrCl3 and GdCl3 - 6H2O, à l'université de Californie, Berkeley en novembre 1962, sous la direction de Brian R. Judd (connu maintenant pour la théorie de Judd-Ofelt).[6]

Biographie ultérieure et carrière[modifier | modifier le code]

Katheryn Rajnak a un poste de chercheuse postdoctoral au Lawrence Berkeley Laboratory, de 1962 à 1965. En 1966, elle est chargée de cours en chimie à la Western Michigan University[3]. Elle déménage au Kalamazoo College lorsque son mari y obtient un poste, où elle est professeure adjointe de physique de 1967 à 1970. D'autres nominations à la WMU et à Kalamazoo ont suivi, et elle a occupé un poste permanent à temps partiel à Kalamazoo à partir de 1975.[3],[5] Son dernier poste est celui de professeure associée auxiliaire de physique à Kalamazoo, de 1985 à 1996.[3]

Katheryn Rajnak prend sa retraite en 1997[2].

Ses collaborations en matière de recherche comprennent un travail soutenu avec l'Argonne National Laboratory (groupe de chimie des actinides), à partir de 1966 ; chercheuse invité à l'université Paris-Sud (Orsay), trimestres de printemps, 1987-91 ; Lawrence Livermore Laboratory (groupes de physique atomique et moléculaire théorique et de fusion laser), à partir de 1973 ; et Lawrence Berkeley Laboratory (division de recherche sur les matériaux et les molécules), 1982-83. Le travail à Livermore concernait des calculs liés à la séparation isotopique de l'uranium par laser et à d'éventuels nouveaux lasers à l'état solide[3].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Elle était mariée à Stan Katheryn Rajnak, professeure de mathématiques au Kalamazoo College. Tous deux avaient pour passe-temps de ramasser des algues, et collectionnaient également l'art oriental et local[7],[5].

Katheryn Rajnak est décédée le 3 février 2005[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) The Boiling Pot, Kalamazoo College, (hdl 10920/16179)
  2. a b et c Biographical materials: Katheryn M. Rajnak, Kalamazoo College (hdl 10920/38960)
  3. a b c d et e (en) American Men & Women of Science 21st Edition, Volume 6 Q-S, Thomson Gale, , 35 p.
  4. « Commencement », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, Kalamazoo College,‎ , p. 2, 4–5 (hdl 10920/29783)
  5. a b et c Wayne Wright, 25th Anniversary Recognition: Katheryn Rajnak, Kalamazoo College, (hdl 10920/38961)
  6. (en) Katheryn Edmonds Rajnak, Configuration interaction in the rare earths and its effect on the stark levels of PrCl₃ and GdCl₃ · 6H₂O, University of California, Berkeley, (hdl 2027/mdp.39015077593195)
  7. « Rajnaks find beauty beneath the surface », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, Kalamazoo College,‎ , p. 1–2 (hdl 10920/38949)

Liens externes[modifier | modifier le code]