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Projet:Les Mille Pages/Kathy Hudson

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Kathy Lynn Hudson est une microbiologiste américaine spécialisée dans la politique scientifique. Elle est directrice adjointe pour la science, la sensibilisation et la politique aux National Institutes of Health d'octobre 2010 à janvier 2017. Hudson participe à la création et au lancement de All of Us, de l'initiative BRAIN et du National Center for Advancing Translational Sciences. Elle fonde le Genetics and Public Policy Center à l'université Johns Hopkins en 2002. Hudson est un défenseur des femmes dans les sciences.

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Kathy Hudson obtient un B.A. en biologie au Carleton College en 1982.[1],[2]. Elle obtient un M.S. en microbiologie à l'université de Chicago. Hudson obtient un doctorat en biologie moléculaire à l'université de Californie, Berkeley[1]. Sa thèse de 1989 était intitulée Molecular Genetic Analysis of the Drosophila Toll Gene.[3]

Hudson prêtant serment en tant que directeur adjoint des NIH pour la science, la sensibilisation et la politique avec Francis Collins, Chistine Major et Raynard Kington

Kathy Hudson est membre de l'Association américaine pour l'avancement des sciences Science and Technology Fellow, travaillant pour la commission de l'agriculture de la Chambre des représentants des États-Unis, puis pour l'Office of Technology Assessment. Elle rejoint le National Human Genome Research Institute (NHGRI), où elle a occupé le poste de directrice adjointe de 1995 à 2002. Au NHGRI, Kathy Hudson fait valoir auprès des scientifiques, des experts en politique publique et des législateurs la nécessité d'une législation fédérale pour se prémunir contre la discrimination génétique. Elle a présidé à l'annonce de l'achèvement d'une ébauche de séquence du génome humain, et a aidé à négocier un accord entre les projets publics et privés sur le génome humain, qui est annoncé par le président américain Bill Clinton en 2000[4].

En 2002, Kathy Hudson quitte le NHGRI pour fonder et diriger le Genetics and Public Policy Center de l'université Johns Hopkins (JHU), où elle a formé et conseillé sur les questions scientifiques et politiques en matière de génétique. [À la JHU, Kathy Hudson était professeure associée à l'Institut de bioéthique Berman, à l'Institut de médecine génétique et au département de pédiatrie[1],[4]. Pendant 12 ans, elle a aidé à réunir une équipe qui a conduit à l'adoption de la loi sur la non-discrimination en matière d'information génétique en 2008[4].

En 2008, Kathy Hudson devient chef de cabinet des National Institutes of Health (NIH), travaillant avec le directeur Francis Collins[4]. Elle est ensuite devenue directrice adjointe pour la science, la sensibilisation et la politique du 24 octobre 2010 au 2 janvier 2017[1],[4]. À ce titre, Hudson a contribué à la restructuration des NIH, notamment à la fondation et au lancement du National Center for Advancing Translational Sciences (NCATS). [Elle a contribué à la création et au lancement de All of Us[5] et de l'initiative BRAIN[4]. Hudson dirige les efforts visant à réviser et à mettre à jour la Common Rule pour la recherche sur les sujets humains[6], à moderniser les rapports sur les essais cliniques, à étendre le partage des données[7] et à développer la surveillance des domaines de la recherche médicale, notamment les cellules souches, les chimères et l'édition de gènes. Elle est un défenseur des femmes dans les sciences. Elle a servi de mentor à un groupe de jeunes femmes travaillant sur des initiatives de recherche et de politique biomédicales[4].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

En 2019, Kathy Hudson reçoit un doctorat en sciences, honoris causa, de son alma mater, le Carleton College[2].

Ouvrages sélectionnés[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) « Kathy L. Hudson, Ph.D. », sur National Institutes of Health (NIH), (consulté le ) Cet article reprend du texte de cette source, qui est dans le domaine public.
  2. a et b (en) Kerry Raadt, « Kathy L. Hudson '82 – Carleton College », sur Carleton College, (consulté le )
  3. (en) Kathy Lynn Hudson, Molecular Genetic Analysis of the Drosophila Toll Gene, University of California, Berkeley, (OCLC 905793997)
  4. a b c d e f et g (en) Francis S. Collins, « Statement Regarding the Departure of Dr. Kathy L. Hudson », sur National Institutes of Health (NIH), (consulté le ) Cet article reprend du texte de cette source, qui est dans le domaine public.
  5. (en) Sheila Kaplan, « Ghost of defunct children's study looms over NIH initiative », sur STAT, (consulté le )
  6. (en) Heidi Ledford, « US agencies plan research-ethics overhaul », Nature News, vol. 525, no 7568,‎ , p. 166 (PMID 26354461, DOI 10.1038/nature.2015.18309 Accès libre, Bibcode 2015Natur.525..166L)
  7. (en-US) Adam Rogers, « Scientists Hate the New Rules for Experimenting on Humans », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (ISSN 1059-1028, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]