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Projet:Les Mille Pages/Lana Skirboll

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Lana Skirboll
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Biographie
Formation

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Lana Skirboll est l'ancienne directrice de l'Office of Science Policy des National Institutes of Health.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lana Skirboll est une leader internationale en matière de politique scientifique[1].

Elle est diplômée de l'université de New York en 1970 avec une licence en biologie et obtient une maîtrise en physiologie en 1972 à l'université de Miami (Ohio). Elle obtient son doctorat avec mention du département de pharmacologie de l'école de médecine de l'université de Georgetown en 1977 et effectue sa formation postdoctorale dans les départements de psychiatrie et de pharmacologie de l'école de médecine de Yale. Après sa formation postdoctorale, elle est boursière Fogarty à l'Institut Karolinska de Stockholm, en Suède, dans le laboratoire de Tomas Hökfelt. Le Dr Lana Skirboll est l'autrice de plus de 75 publications scientifiques. Après avoir quitté Stockholm, le Dr Lana Skirboll est chef de l'unité d'électrophysiologie du programme de recherche intra-muros du National Institute of Mental Health (NIMH) des États-Unis, avant de rejoindre l'Alcohol Drug Abuse and Mental Health Administration (ADAMHA) des États-Unis, en tant que conseillère scientifique adjointe. Elle a ensuite été nommée chef de cabinet de l'administrateur de l'agence et administrateur associé pour la science, où elle s'est concentrée sur les animaux dans la recherche et la politique des brevets. En 1992, lorsque l'ADAMHA est réorganisée et que ses trois instituts de recherche (NIMH, NIDA et NIAAA) ont réintégré les NIH, le Dr Lana Skirboll est nommée directrice de l'Office of Science Policy au sein du NIMH.

En 1995, Harold Varmus, directeur des National Institutes of Health (NIH) des États-Unis, a nommé le Dr Lana Skirboll au poste de directeur du NIH Office of Science Policy. Au cours de son mandat, elle a géré un large éventail de questions politiques, notamment les implications éthiques, juridiques, sociales et économiques de la recherche biomédicale ; la protection des sujets humains ; la vie privée et la confidentialité des dossiers de recherche ;[2] les conflits d'intérêts ; la génétique, la santé et la société ; et la recherche à double usage, entre autres. Son bureau était responsable de la surveillance par les NIH de la recherche en thérapie génique, y compris des activités du comité consultatif sur l'ADN recombinant (RAC)[3],[4] ainsi que des activités du comité consultatif du secrétaire du HHS sur la génétique, la santé et la société ; du comité consultatif du secrétaire sur la xénotransplantation ; du conseil consultatif scientifique national pour la biosécurité (NSABB) ; du programme d'analyse et de coordination de la politique de recherche clinique (CRpac) ; et du bureau de l'éducation scientifique des NIH. Le Dr Skirboll a assuré la liaison entre le NIH et la Food and Drug Administration des États-Unis, la Foundation for the NIH et le HHS Office for Human Research Protections. Son travail impliquait une collaboration au sein du gouvernement américain, de l'industrie et des gouvernements et institutions étrangers.

Sous trois administrations présidentielles, le Dr Lana Skirboll est le chef de file de l'agence pour les questions de politique liées aux tissus fœtaux, au clonage et à la recherche sur les cellules souches[5]. Elle est responsable de la rédaction des NIH Guidelines for Research Using Human Embryonic Stem Cells de 2000 et 2009[6],[7],[8].

À partir de 2003, le Dr Lana Skirboll travaille avec le directeur des NIH, Elias Zerhouni, à la création de la feuille de route des NIH pour la recherche médicale, de la Trans-NIH Nanotechnology Task Force et du programme des NIH sur les partenariats public-privé. En 2009, M. Zerhouni a nommé M. Lana Skirboll au poste de directeur adjoint par intérim des NIH et directeur de la Division of Program Coordination, Planning, and Strategic Initiatives (DPCPSI), l'entité des NIH responsable du Fonds commun des NIH. À ce titre, le Dr Lana Skirboll dirige les efforts nationaux visant à identifier et à traiter les opportunités scientifiques émergentes et les défis croissants de santé publique par le biais de la recherche biomédicale. En outre, le Dr Lana Skirboll dirige les efforts visant à développer les capacités d'analyse de portefeuille des NIH et est président du NIH Council of Councils. En outre, le Dr Lana Skirboll a supervisé le bureau d'évaluation des NIH et les bureaux de programme responsables de la coordination de la recherche et des activités liées à la recherche sur le SIDA, les sciences comportementales et sociales, la santé des femmes, la prévention des maladies, les maladies rares et les compléments alimentaires - des efforts qui résident dans le DPCPSI en raison des exigences de mise en œuvre de la loi de réforme des NIH de 2006. Le Dr Lana Skirboll reçoit trois DHHS Secretarial Awards for Distinguished Service et un Presidential Rank Award of Meritorious Executive.

En mai 2010, Lana Skirboll rejoint l'ancien directeur du NIH, Elias Zerhouni, dans une nouvelle société mondiale de conseil en science et santé, le Zerhouni Group, LLC. Elle occupe actuellement le poste de vice-présidente de la politique scientifique dans les affaires extérieures de la société pharmaceutique Sanofi. Elle est basée à Washington, D.C.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Lana Skirboll réside à Bethesda, dans le Maryland, et est mariée à un architecte, Leonard Taylor, Jr, qui est vice-président des installations au Centre médical de l'université du Maryland. Elle a deux enfants adultes, Patrick et Eleanor.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (en) « Lana Skirboll | The Scientist Magazine® », sur The Scientist (consulté le )
  2. ↑ (en) Committee on Health Research and the Privacy of Health Information: The HIPAA Privacy Rule, Board on Health Sciences Policy, Board on Health Care Services et Institute of Medicine, Front Matter | Beyond the HIPAA Privacy Rule: Enhancing Privacy, Improving Health Through Research | The National Academies Press, (ISBN 978-0-309-12499-7, PMID 20662116, DOI 10.17226/12458, lire en ligne)
  3. ↑ (en) Susan Jenks, « Gene Therapy Death — "Everyone Has to Share in the Guilt" », Journal of the National Cancer Institute, vol. 92, no 2,‎ , p. 98–100 (ISSN 0027-8874, PMID 10639505, DOI 10.1093/jnci/92.2.98)
  4. ↑ NIH to Kill DNA Advisory Committee; Director Says Replacement Panel Would Defer to FDA on Gene Proposals, Washington Post, juillet 12, 1996
  5. ↑ (en) Nicholas Wade, « Bush's Stem Cell Policy mai Streamline Research », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ (en) Meredith Wadman, « NIH mai allow stem-cell lines from younger embryos », Nature News,‎ (DOI 10.1038/news.2010.85, lire en ligne)
  7. ↑ (en) Constance Holden, « NIH Expands Definition of Human Embryonic Stem Cell », Science - AAAS,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ (en) « U.S. tweaks stem cell policy », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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