Projet:Les Mille Pages/Marilyn Huestis
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Université Thomas-Jefferson (depuis le ) |
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Marilyn Ann Huestis (née en 1948)[1] est une [[toxicologie|toxicologie]] américaine qui étudie les effets des drogues illicites sur le corps, le cerveau et in utero. Elle est chef de la section chimie et métabolisme des drogues au National Institute on Drug Abuse.
Début de la vie et éducation[modifier | modifier le code]
Huestis commence à travailler dans un laboratoire de [[toxicologie]] en 1969 alors qu'elle était étudiante de premier cycle dans un collège pour femmes. Elle s'est mariée pendant sa dernière année, a occupé divers emplois et a élevé une famille. Dix ans plus tard, Huestis suit un programme de deux ans pour obtenir une maîtrise en chimie clinique[2]. En 1988, Huestis commence à travailler au National Institute on Drug Abuse (NIDA) en tant que chargée de recherche tout en obtenant son doctorat en [[toxicologie]] en 1992 à la faculté de médecine de l'[[université du Maryland]]. [Ses recherches doctorales portaient sur le cannabis[3],[2]. Sa thèse s'intitulait « An integrated pharmacokinetic and pharmacodynamic study of acute marijuana use »[1]. Elle avait plus de 40 ans avant de commencer à mener des recherches[2].
Carrière et recherche[modifier | modifier le code]
Marilyn Huestis est une [[toxicologie|toxicologie]] qui a étudié les effets des drogues illicites sur le corps, le cerveau et in utero[2]. Après avoir obtenu son doctorat en 1992, elle a fondé sa propre entreprise[3]. À la fin des [[années 1990]], Huestis a mis sur pied l'un des rares laboratoires de recherche clinique au monde pour tester les drogues illicites sur les humains. En 1998, elle devient chef de la section chimie et métabolisme des drogues du NIDA[2]. Elle prend sa retraite en 2016 après 23 ans au NIDA. Huestis était professeure adjoint à la faculté de médecine de l'[[université du Maryland]][3].
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Le programme de recherche de Marilyn Huestis avait pour but de découvrir les mécanismes d'action des agonistes et antagonistes cannabinoïdes, les effets de l'exposition in utero aux drogues, ainsi que la neurobiologie et la pharmacocinétique des nouvelles substances psychoactives, le nouveau visage de l'abus de drogues[3]. Elle a étudié un large éventail de drogues illicites, notamment la cocaïne, la méthamphétamine, l'ecstasy et l'héroïne[2] Ses recherches comprenaient une initiative visant à développer de nouveaux tests de diagnostic pour les drogues de synthèse, que les tests de dépistage actuels ne peuvent pas détecter. Les travaux de Huestis ont donné lieu à plus de 400 manuscrits, dont le plus récent portait sur les effets de la consommation de marijuana sur l'affaiblissement des facultés de conduite[3]. Elle était motivée par le fait de voir comment ses recherches amélioraient la vie des gens en réduisant le nombre de décès dus à la conduite sous l'emprise de drogues ou en réduisant les effets sur les enfants lorsque les mères consomment des drogues pendant la grossesse[2].
Marilyn Huestis est présidente de la Society of Forensic Toxicologists [Wikidata], présidente de la section [[toxicologie]] de l'American Academy of Forensic Sciences et première femme présidente de l'International Association of Forensic Toxicologists [Wikidata].[2]
Prix et distinctions[modifier | modifier le code]
En 2010, Marilyn Huestis reçoit un doctorat honoris causa de la Faculté de médecine de l'[[université d'Helsinki]], une école qui a soutenu ses travaux sur l'exposition in utero aux drogues[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Marilyn Ann Huestis, An integrated pharmacokinetic and pharmacodynamic study of acute marijuana use, (OCLC 31932322)
- (en) « Women in Biomedical Careers Women Scientist Profiles - Marilyn Huestis, Ph.D. » (consulté le )
Cet article reprend du texte de cette source, qui est dans le domaine public.
- (en) National Institute on Drug Abuse, « Dr. Marilyn Huestis retires », (consulté le ) Cet article reprend du texte de cette source, qui est dans le domaine public.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
