Projet:Patrimoines africains/En savoir plus
Support de présentation[modifier | modifier le code]
https://view.genial.ly/5cdb2ebb54bdc10f6b06d6f2
Le patrimoine culturel immatériel de l'humanité[modifier | modifier le code]
La liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité est une mesure de sauvegarde internationale du patrimoine culturel immatériel qui figure dans la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel[1] adoptée par l'UNESCO en 2003[2].
Critères[modifier | modifier le code]
« Dans les dossiers de candidature, il est demandé à l’(aux) État(s) partie(s) soumissionnaire(s) de démontrer qu’un élément proposé pour l’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité répond à l’ensemble des critères suivants :
- R.1 L’élément est constitutif du patrimoine culturel immatériel tel que défini à l’article 2 de la Convention.
- R.2 L’inscription de l’élément contribuera à assurer la visibilité, la prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel immatériel et à favoriser le dialogue, reflétant ainsi la diversité culturelle du monde entier et témoignant de la créativité humaine.
- R.3 Des mesures de sauvegarde qui pourraient permettre de protéger et de promouvoir l’élément sont élaborées.
- R.4 L’élément a été soumis au terme de la participation la plus large possible de la communauté, du groupe ou, le cas échéant, des individus concernés et avec leur consentement libre, préalable et éclairé.
- R.5 L’élément figure dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel présent sur le territoire de(s) (l’) État(s) partie(s) soumissionnaire(s), tel que défini dans les articles 11 et 12 de la Convention[3]. »
Liste PCI Afrique[modifier | modifier le code]
Ahmadou Hampâté Bâ[modifier | modifier le code]
Ahmadou Hampâté Bâ, né en 1900 ou 1901 à Bandiagara (Mali) et mort le 15 mai 1991 à Abidjan (Côte d'Ivoire), est un écrivain et ethnologue, défenseur de la tradition orale, notamment peule. Membre du Conseil exécutif de l'Unesco de 1962 à 1970, il y lance son appel, « En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle »[4].
Passionné par le patrimoine culturel africain, Ahmadou Hampaté Bâ le recueille, le transcrit et le traduit dès son plus jeune âge pour le sauvegarder, et rassemble de précieuses archives en français, pular, adjami, bambara, arabe[5] qui alimentent son oeuvre. Lors de la onzième conférence générale de l'Unesco Amadou Hampâte Bâ prononce un discours[6] le où il demande « que la sauvegarde des traditions orales soit considérée comme une opération de nécessité urgente au même titre que la sauvegarde des monuments de Nubie »[7]. Il a cette métaphore : « Pour moi, je considère la mort de chacun de ces traditionalistes comme l’incendie d’un fond culturel non exploité »[8].
Références[modifier | modifier le code]
- « Listes du patrimoine culturel immatériel et registre des meilleures pratiques de sauvegarde », sur Unesco (consulté le )
- « Texte de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel - introduction », sur Unesco (consulté le )
- [doc] Directives opérationnelles pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptées par l’Assemblée générale des États parties à la Convention à sa deuxième session (Paris, France, 16-19 juin 2008), amendées à sa troisième session (Paris, France, 22-24 juin 2010)
- Jean-Francis Ekoungoun, « Archives Amadou Hampâté Bâ. Vers une politique de conservation cohérente », in Continents manuscrits, no 1, 2014, [lire en ligne]
- Anne-Marie Chartier, « L’enfance d’Hampâté Bâ, de l’école coranique à l’école des colons », Strenæ. Recherches sur les livres et objets culturels de l’enfance, no 3, (ISSN 2109-9081, DOI 10.4000/strenae.543, lire en ligne, consulté le )
- « Discours de Hamadou HAMPATE BA à la commission Afrique de l'UNESCO », à 7 min 17 s [MP3], sur ina.fr, (consulté le )
- à 17 min 39 s [MP3]
- à 16 min 33 s [MP3]