Prostitution en Guyane

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La prostitution en Guyane est un phénomène répandu malgré son interdiction légale, en vertu des lois françaises réprimant les clients de la prostitution.

Description du phénomène[modifier | modifier le code]

La prostitution en Guyane française est commune, notamment dans les mines d'or situées à l'intérieur du territoire[1]. Certaines personnes optent pour le travail du sexe du fait de la pauvreté[2]. Le taux de contamination au VIH / sida est le plus élevé de l'ensemble des territoires français, et les travailleuses du sexe sont des populations à risque du fait de l'utilisation intermittente du préservatif[3].

Des femmes et enfants du Suriname sont victimes de trafic en Guyane française[4].

Bien que les lupanars aient été interdits en 1946 par Loi Marthe Richard, les militaires français ont continué à diriger ce qu'ils appelaient un bordel militaire de campagne. Le dernier sur le territoire français était à Kourou jusqu'à sa fermeture en 1995, à la suite d'une plainte pour concurrence déloyale d'un proxénète local[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alex Bellos et River Oyapock, « Illegal, polluting and dangerous: the gold rush in French Guiana », The Guardian, (consulté le )
  2. (en) Rosane Fayet, « Why are the people of French Guiana so angry? », sur Equal Times, (consulté le )
  3. Marie-Claire et all Parriault, « Predictive factors of unprotected sex for female sex workers: first study in French Guiana, the French territory with the highest HIV prevalence », Centre d'Investigation Clinique Antilles Guyane, vol. 26, no 8,‎ , p. 542–548 (PMID 25080287, PMCID 5225269, DOI 10.1177/0956462414545794, S2CID 10366331, lire en ligne, consulté le )
  4. « France 2016 Trafficking in Persons Report », sur U.S. Department of State (consulté le ) Cet article reprend du texte de cette source, qui est dans le domaine public.
  5. « France's military brothels: Hidden history of the First World War - France 24 », sur France 24, (consulté le )