Quatorze Manières de décrire la pluie

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Quatorze Manières de décrire la pluie (Vierzehn arten, den regen zu beschreiben), op. 70, est un quintette pour flûte traversière, clarinette, violon (ou alto)[a], violoncelle et piano d'Hanns Eisler.

Historique[modifier | modifier le code]

Composée en 1941, la musique à l'origine devait accompagner le court-métrage de Joris Ivens pluie (1929)[1]. Hommage tout entier à Arnold Schönberg par sa formule instrumentale identique au Pierrot lunaire et ses nombreux symbolismes de structure, l'œuvre d'un haut niveau d'écriture exprime les sentiments de tristesse d'un compositeur exilé d'une Allemagne livrée au nazisme. L'ouvrage est composé pour les soixante-dix ans du maître[2].

En concert, le quintette est créé le au festival Voix Nouvelles, à l'Abbaye de Royaumont.

Structure[modifier | modifier le code]

L'ouvrage dure environ douze minutes et trente secondes.

  1. Anagramme
  2. Introduction
  3. Choral-étude
  4. Scherzando
  5. sans titre
  6. sans titre
  7. Sonatina
  8. Intermezzo
  9. sans titre
  10. Presto-étude
  11. Transition
  12. sans titre
  13. sans titre
  14. sans titre

Représentations[modifier | modifier le code]

  • Avant Pierrot lunaire au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines à Montigny-le-Bretonneux en 2016, sous la direction de Takénori Némoto et mis en scène par Jean-Philippe Desrousseaux, avec une vidéo de Gabriele Alessandrini[3].

Discographie sélective[modifier | modifier le code]

  • Hanns Eisler, Quintette op.70, symphonie de chambre, nonet, et alia par l'ensemble de chambre de Berlin dirigé par Walter Goehr, Wergo

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le violon est remplacé par l'alto dans certains numéros. Cependant, l'enchaînement sans interruption des parties rend nécessaire la présence de deux instrumentistes lors d'exécutions en concert.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « 14 manières de décrire la pluie », sur Ôlyrix, (consulté le )
  2. Laurent Bergnach, « Hanns Eisler », sur Anaclase (consulté le )
  3. Charlotte Saulneron, « Pierrot lunaire peut se japoniser mais ne se chante pas », sur ResMusica, (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

  • François-René Tranchefort, Guide de la musique de chambre, éd. Fayard 1989 p.303

Liens externes[modifier | modifier le code]

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