Règle de Rapoport

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La règle de Rapoport est une hypothèse écologique qui stipule que les aires de répartition latitudinales des plantes et des animaux sont généralement plus petites aux latitudes plus basses qu'aux latitudes plus élevées. Cette règle a été nommé par Stevens (1989)[1] en l'honneur de l'écologiste argentin Eduardo Hugo Rapoport qui avait précédemment fourni des données concernant ce phénomène chez des sous-espèces de mammifères[2],[3].

La généralité de cette règle est toutefois discutable[4], car elle ne semble pas vérifiée dans certains groupes comme chez les poissons téléostéens marins[5],[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Stevens, G. C. (1989). The latitudinal gradients in geographical range: how so many species co-exist in the tropics. American Naturalist 133, 240–256.
  2. Rapoport, E. H. (1975). Areografía. Estrategias Geográficas de las Especies. Fondo de Cultura Económica, México.
  3. Rapoport, E. H. (1982). Areography. Geographical Strategies of Species. Trad. B. Drausal, Pergamon Press, Oxford. (ISBN 978-0-08-028914-4).
  4. Gaston, K. J., Blackburn, T. M. and Spicer, J. I. (1998). Rapoport's rule: time for an epitaph? Trends in Ecology and Evolution 13, 70–74..
  5. Rohde, K. (1992). Latitudinal gradients in species diversity: the search for the primary cause. Oikos 65, 514–527.
  6. Rohde, K., Heap, M. and Heap, D. (1993). Rapoport’s rule does not apply to marine teleosts and cannot explain latitudinal gradients in species richness. American Naturalist, 142, 1–16.