R-Ladies

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R-Ladies
Histoire
Fondation
2012
Cadre
Domaine d'activité
Organisation
Fondatrice
Gabriela de Queiroz (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnes clés
Gabriela de Queiroz
Site web
(en-US) rladies.orgVoir et modifier les données sur Wikidata

R-Ladies est une organisation qui promeut la diversité des genres dans la communauté des utilisateurs du langage de programmation statistique R[1],[2]. Elle est composée de groupes locaux affiliés à l'organisation de coordination mondiale R-Ladies Global.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , Gabriela de Queiroz, une data scientist, fonde R-Ladies à San Francisco (États-Unis) après avoir participé à des initiatives gratuites similaires via Meetup. Au cours des quatre années suivantes, trois autres groupes démarrent : Taipei en 2014[3], Minneapolis (appelée « Twin Cities ») en 2015[4], et Londres en 2016. Les groupes sont indépendants jusqu'à la conférence useR! de 2016, lors de laquelle il est convenu de créer une organisation centrale de coordination. Cette année-là, Gabriela de Queiroz et Erin LeDell de R-Ladies San Francisco ; Chiin-Rui Tan, Alice Daish, Hannah Frick, Rachel Kirkham et Claudia Vitolo de R-Ladies Londres ; ainsi que Heather Turner s'unissent pour obtenir une subvention du Consortium R, auquel elles demandent un soutien pour l'expansion de l'organisation[5].

En , grâce à cette bourse, l'organisation R-Ladies Global est fondée et, en 2018, elle est déclarée « projet de haut niveau » par le Consortium R[6]. En 2019, la communauté R-Ladies Global se compose de 178 groupes répartis dans 48 pays[7].

En 2021 R ladies collabore avec Judge Accountability Table (JAT) afin de mieux comprendre les tendances judiciaires à Philadelphie[8].

Organisation[modifier | modifier le code]

Les réunions R-Ladies sont organisées autour d'ateliers et de discussions, animés par des personnes qui s'identifient comme des femmes ou comme des minorités de genre (y compris mais sans s'y limiter, les femmes cis / trans, les hommes trans, non binaires, genderqueer, agender)[9],[10]. L'organisation est coordonnée mais décentralisée, et de nouveaux groupes peuvent être fondés par toute personne utilisant le « starter-kit » accessible au public[11].

Les groupes R-Ladies promeuvent une culture d'inclusion au sein de leurs événements et de leur communauté[12],[13],[14]. En outre, les groupes promeuvent l'égalité des sexes et la diversité dans les conférences[15],[16] et sur le lieu de travail[17],[18],[19], la collaboration entre les minorités de genre[20] et l'analyse des données sur les femmes[19],[21].

R-Ladies collabore également avec d'autres projets, tels que NASA Datanauts[15],[22],[23],[24].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Kopf, « How R-Ladies made data science inclusive », Quartz at Work (consulté le ).
  2. « R-Ladies Blog » (consulté le ).
  3. (es) « [Annual Party 周年慶] R-Laides兩歲了 Celebration for 2-years-old. », Meetup (consulté le ).
  4. (es) « First Organizing R-Ladies Meeting! », Meetup (consulté le ).
  5. (en-US) « About us – R-Ladies Global » (consulté le ).
  6. (en-US) Mertic, « R Consortium welcomes R-Ladies as a top level project », R Consortium, (consulté le ).
  7. « R-Ladies », gqueiroz.shinyapps.io (consulté le ).
  8. (en) R.-Ladies Philly, « How do judges judge? A community effort exploring Philadelphia’s judicial patterns through data », sur Technical.ly Philly, (consulté le ).
  9. (en) « Page meetup RLadies Paris », malvestida.com (consulté le ).
  10. (es) « Conoce R-Ladies CDMX, el proyecto donde mujeres enseñan a programar a mujeres », sur malvestida.com, (consulté le ).
  11. (en) rladies/starter-kit, R-Ladies Global, (lire en ligne).
  12. (en) Joshua M. Rosenberg, Michael Lawson, Daniel J. Anderson, Ryan Seth Jones, Teomara Rutherford, « Making Data Science Count In and For Education », sur ResearchGate, (consulté le ).
  13. (en) Enilda Romero-Hall, Making Data Science Count In and For Education in Research methods in learning design and technology, Routledge, (ISBN 978-0-429-26091-9, 0-429-26091-1 et 978-0-429-53650-2, OCLC 1202149743, lire en ligne).
  14. (en) contributor, « The R community is doing really well in gender diversity », Technical.ly Philly, (consulté le ).
  15. a et b (es) « De la economía a la programación, en un abrir y cerrar de ojos », sur www.clarin.com (consulté le ).
  16. (es) Montse Hidalgo Pérez, Olivia López Bueno, « La calculadora mágica de los científicos de datos cumple 25 años », sur EL PAÍS RETINA, (consulté le ).
  17. (en) Thieme, « R generation », Significance, vol. 15, no 4,‎ , p. 14–19 (ISSN 1740-9713, DOI 10.1111/j.1740-9713.2018.01169.x).
  18. (en) « A Multimillion-Dollar Startup Tried To Cover Up Its CEO's Sexual Misconduct. Then The Truth Came Out. », sur BuzzFeed News (consulté le ).
  19. a et b (es) Cristina Sánchez, « Las ingenieras que luchan para que la inteligencia artificial tenga 'madres' », sur eldiario.es (consulté le ).
  20. (es) « Marcela, programando la igualdad de género », sur Testigo Púrpura, (consulté le ).
  21. (es) « Conoce R-Ladies CDMX, el proyecto donde mujeres enseñan a programar a mujeres », malvestida.com, (consulté le ).
  22. (en-US) Nasa, « Datanauts Nasa » (consulté le ).
  23. (es) « Hay que perder ese miedo irracional a las matemáticas », sur Innovando - La Rioja, (consulté le ).
  24. (es) Arantxa Herranz, « Reciclé mi vida profesional por completo haciendo cursos gratuitos de Coursera sobre data science », sur Xataka, (consulté le ).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]