R Coronae Australis

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R Coronae Australis
Description de cette image, également commentée ci-après
Image de R Coronae Australis et de sa région.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 01m 53,6850s[1]
Déclinaison −36° 57′ 08,146″[1]
Constellation Couronne australe
Magnitude apparente +11,91

Localisation dans la constellation : Couronne australe

(Voir situation dans la constellation : Couronne australe)
Caractéristiques
Type spectral B5IIIpe[2]
Variabilité INSA[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −36,0 ± 4,9 km/s[4]
Mouvement propre μα = +1,582 mas/a[1]
μδ = −30,835 mas/a[1]
Parallaxe 10,536 1 ± 0,697 1 mas[1]
Distance 94,911 8 ± 6,279 6 pc (∼310 al)[1]

Désignations

R CrA, CD−37 13027, CPD-37 8452, HIP 93449, TYC 7421-1244-1, Wray 15-1887[5]

R Coronae Australis ou R CrA, est une étoile variable[6] située à environ ∼ 310 a.l. (∼ 95 pc) de la Terre[1] dans la constellation de la Couronne australe[7].

L'étoile est très jeune et sa luminosité varie beaucoup[7]. Encore entourée du nuage de gaz et de poussière à partir duquel elle s'est formée[7], elle est accompagnée d'une nébuleuse à la fois en émission et en réflexion, NGC 6729, qu'il est possible d'observer dans de bonnes conditions[8] ; R CrA est au bord du nuage moléculaire de la constellation. Ce nuage est le plus proche de la Terre et contient une trentaine de protoétoiles et d'étoiles en formation[9].

Une courbe de lumière de R CrA, réalisée à partir des données du ASAS

R Coronae Australis est observable à l'aide d'un télescope, mais seulement dans de bonnes conditions d'observation par temps clair[9]. La variation en magnitude de sa nébuleuse est observée pour la première fois en 1866 par Johann Friedrich Julius Schmidt[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1,‎ , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770)
  3. (en) Samus et O. V. Durlevich, « VizieR Online Data Catalog: General Catalogue of Variable Stars (Samus+ 2007-2013) », VizieR On-line Data Catalog: B/gcvs. Originally published in: 2009yCat....102025S, vol. 1,‎ (Bibcode 2009yCat....102025S)
  4. (en) Gontcharov, G. A., « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759–771 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. (en) V* R CrA -- Herbig Ae/Be star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) BSJ, « R Coronae Australis », AAVSO Website, American Association of Variable Star Observers, (consulté le )
  7. a b et c (en) Richard Hook, « R Coronae Australis: A Cosmic Watercolour », sur European Southern Observatory, (consulté le )
  8. a et b Deep-Sky Companions, p.408 sur Google Livres
  9. a et b The Star Atlas Companion, p.170 sur Google Livres

Lien externe[modifier | modifier le code]