Raymond Quenedey

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Raymond Quenedey
L'Académie de Rouen v. 1935, avec Robert Antoine Pinchon, Pierre Chirol, René Herval et Raymond Quenedey au premier rang à droite.
Fonctions
Président ou présidente
Société libre d'émulation de la Seine-Maritime
-
Eugène Le Parquier (d)
Charles Leroy (d)
Président ou présidente
Amis des monuments rouennais
-
Président ou présidente
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
Président ou présidente
Centre de recherches archéologiques de Haute-Normandie-Société normande d’études préhistoriques
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
BerneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Raymond Alexandre QuenedeyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activité
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Œuvres principales
L'Habitation rouennaise (1926)

Raymond Quenedey, né le à Paris 4e[1] et mort le à Berne, est un historien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Raymond Quenedey est nommé capitaine au 39e régiment d'infanterie à Rouen. Il est grièvement blessé par une balle le au bois de la Caillette près de Verdun[2].

Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen (1914), Croix de guerre 1914-1918, officier de la Légion d'honneur[3] (1920) et officier d'académie (1921), Quenedey fut président de la Société normande d'études préhistoriques de 1922 à 1926, de la Société des amis des monuments rouennais et de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Il fut également membre de la commission des antiquités de la Seine-Inférieure, de la Société industrielle de Rouen et du Photo-club rouennais[4].

Son livre sur l'Habitation rouennaise lui vaut le titre de docteur ès lettres en 1926.

En 1926, la Société française d'archéologie lui décerne une médaille de vermeil lors du Congrès archéologique de France.

Il demeure 22 rue de la Chaîne puis 79 rue Thiers à Rouen.

Il décède à la clinique Victoria à Berne et repose au cimetière monumental de Rouen[5].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • La Prison de Jeanne d'Arc à Rouen : étude historique et archéologique, Paris, Champion, 1923.
  • La Normandie, recueil de documents d'architecture civile de l'époque médiévale au XVIIIe siècle, Paris, Contet, 1927.
  • L'Habitation rouennaise, Rouen, Lestringant, 1926 ; Paris, Monfort, 1998.
  • « Notes sur l'anthropologie de la région rouennaise », Bulletin de la Société normande d'études préhistoriques, t. XXV,‎ 1922-1924.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, état civil, acte de naissance no 4/1497/1868 (consulté le 28 septembre 2012).
  2. « Raymond Quenedey », Journal de Rouen,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Cote 19800035/1234/42388 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. Photo-club rouennais : Annuaire pour l'année 1925, Rouen, Lecerf, 14 p. (OCLC 460834986).
  5. Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sylvie Quenedey, « Le commandant Quenedey : la vie et l'œuvre d'un grand archéologue rouennais », dans Bulletin des amis des monuments rouennais, 1990-1991, p. 37-48.

Liens externes[modifier | modifier le code]