Recorded Future

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Recorded Future
logo de Recorded Future

Création 2009
Fondateurs Christopher Ahlberg (en)
Staffan Truvé
Siège social Somerville, États-Unis
Activité Internet, analyse prédictive
Produits Recorded Future, Fusion
Effectif 200 (mai 2018)
Site web www.recordedfuture.com

Recorded Future est une entreprise américaine du domaine de la cybersécurité et de l'analyse de données basée à Somerville, Massachusetts.

Historique[modifier | modifier le code]

Deux fonds d'investissement ont participé conjointement au financement de Recorded Future : Google Ventures, filiale de Google, et In-Q-Tel, la société d'investissement des organisations du renseignement américain. Il s'agit du premier co-financement d'entreprises entre Google et la CIA dans le domaine de la cybersécurité[1]. Dans un article de Wired, le journaliste Noah Shachtman (en) indique que « ces investissements vont forcément nourrir des critiques contre Google, déjà nombreuses à trouver le géant du web un peu trop proche du gouvernement américain[2] ».

En , un site internet accuse Recorded Future d’atteinte à la vie privée, mettant en cause l’analyse de messages Facebook privés, ce que Recorded Future a nié. L'accusation trouva un terme lorsque des traces de la mise en ligne publique de liens vers les messages concernés furent retrouvées.

Activités[modifier | modifier le code]

L’entreprise commercialise des outils informatiques destinés à l'analyse de données internet afin d'en extraire du renseignement. Selon Alexandre Hervaud dans un article de Libération en , cette activité fait que « Recorded Future […] devrait atterrir dans le collimateur des anti-flicage sur le web et motiver de nouvelles campagnes de sensibilisation sur le traitement des données personnelles[3] ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Noah Shachtman, « 'Don't Be Evil,' Meet 'Spy on Everyone': How the NSA Deal Could Kill Google », Wired,‎ (lire en ligne).
  2. (en) Noah Shachtman, « Exclusive: Google, CIA Invest in 'Future' of Web Monitoring », Wired,‎ (lire en ligne).
  3. Alexandre Hervaud, « La CIA et Google financent un mouchard du Net », Libération,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]