Relations entre la Belgique et les États-Unis

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Le président américain Barack Obama et la première dame Michel Obama avec le premier ministre belge Yves Leterme durant une réception au Metropolitan Museum

Les relations belgo-américaines sont les relations diplomatiques entre la Belgique et les États-Unis. Les deux pays entretiennent une relation bilatérale amicale et continuent à célébrer les relations de coopération. En 2007, l'année a marqué le 175e anniversaire des relations entre les nations.

Selon le rapport 2012 sur le leadership mondial des États-Unis, 26 % des Belges approuvent la prédominance américaine, 16 % la désapprouvent et 58 % sont indécis[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Guerre de Sécession[modifier | modifier le code]

Durant la guerre civile, Léopold Ier maintint une présence diplomatique neutre sans soutenir directement le camp Nordiste ou Sudiste[2].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Après l'invasion allemande de la Belgique en 1914, l'ingénieur des mines et futur président américain Herbert Hoover créa diverses organisations pour apporter de l'aide comme la Commission for Relief in Belgium et le Comité National pour l'aide et l'alimentation. À la fin de la guerre, ces organismes avaient accumulé un surplus net de 30 millions $ de fonds, qui ont été utilisés pour améliorer le système éducatif belge[3].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Les États-Unis ont aidé à libérer la Belgique de l'occupation allemande avec les troupes britanniques, canadiennes celles de la résistance belge[4]. Le Congo belge a jouer un rôle majeur dans le projet Manhattan en livrant de l'uranium[5].

Guerre froide[modifier | modifier le code]

Dans le cadre du plan Marshall, la Belgique a reçu une aide financière des États-Unis, même si la reprise économique belge était antérieure au plan[6]. La Belgique et les États-Unis ont tous deux été parmi les membres fondateurs de l'OTAN, une alliance de défense collective de l'Atlantique Nord. La Belgique a également participé à la mission de l'ONU dirigée par les États-Unis pour repousser l'invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord pendant la guerre de Corée[7].

Présent[modifier | modifier le code]

Les États-Unis apprécient l'activisme de la Belgique dans les affaires internationales, notamment sa participation à la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan, sa reconstruction et son aide au développement de l'Irak, ses missions de paix dans les Balkans et au Liban, son offre fréquente de transport aérien dans les crises internationales et l'organisation de dialogues transatlantiques en 2005 et 2007 entre les ministres européens des affaires étrangères et le secrétaire d'État[8],[9].

En tant que nation tournée vers l'extérieur, la Belgique travaille en étroite collaboration avec les États-Unis sur le plan bilatéral et au sein d'organisations internationales et régionales pour encourager la coopération économique et politique et l'aide aux pays en développement[10]. La Belgique a accueilli sur son territoire des centaines d'entreprises américaines, dont beaucoup ont leur siège européen dans ce pays[11].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Guerre de Sécession devant l'opinion belge 1861-1865, 3 vol., Université de Liège, 1966 et à la thèse doctorale de A. H. BRIDDON, La carrière publique de Henry S. Sanford, Université Libre de Bruxelles, 1953.
  • La guerre de sécession et la Belgique. Documents d'archives américaines. 1861-1865, Francis BALACE, Edité par les Editions Nauwelaerts, Université de Louvain, 1969.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « US Global Leadership Report », .
  2. Francis Balace, Léopold 1 er et l'intervention européenne dans la Guerre de Sécession (septembre 1862 – janvier 1863), Liège, Presse Universitaire Liège, (lire en ligne), p. 132-160
  3. Internet Archive, Global perspectives on the United States : a nation by nation survey, Great Barrington, Mass. : Berkshire Pub. Group, (lire en ligne).
  4. « The Liberation of Belgium », sur www.canadianbattlefieldsfoundation.ca, (version du sur Internet Archive).
  5. « Why They Called It the Manhattan Project », Physics Today,‎ (ISSN 1945-0699, DOI 10.1063/pt.5.021621, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « A Marshall Plan for Iraq? », sur www.cato.org, (version du sur Internet Archive).
  7. « FOCUS Le bataillon belge dans la guerre de Corée », sur Le Soir, .
  8. « Opérations en Afghanistan », sur Belgian Defence
  9. « La Belgique attribuera 8,2 millions supplémentaires à la mission de l'OTAN en Afghanistan », sur RTBF Info, .
  10. « Pour les USA: "la Belgique est un pays sérieux en ce qui concerne la diplomatie multilatérale" », sur RTBF Info, .
  11. « La Belgique séduit à nouveau les entreprises américaines », sur L'Echo, .