Robert Bernadac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Robert Bernadac
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Robert Henri BernadacVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Membre de
Conflit
Lieu de détention
Distinctions

Robert Bernadac, né le à Paris et mort le à Tarascon-sur-Ariège, est un résistant français, déporté à Oranienburg-Sachsenhausen, en Allemagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Robert Bernadac est commissaire de police.

Résistant et déporté[modifier | modifier le code]

Robert Bernadac est recruté par Maurice Coustenoble pour le réseau de renseignement Alliance en [1]. En mai de la même année, il est chef radio pour le secteur de Paris[2] ; il monte à côté un secteur parallèle qui s'étend jusqu'à Étretat[3].

Arrêté le [4],[5], il est déporté au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen[2].

Il survit toutefois à la déportation[6]. À son retour, il devient secrétaire national de l'Association Amicale Alliance, rassemblant les anciens membres du réseau[7]. Il reçoit la médaille de la Résistance française et la médaille militaire[2].

Famille[modifier | modifier le code]

Robert Bernadac et son épouse Marcelle[8] ont un fils, Christian Bernadac.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fourcade, tome 1, p. 247.
  2. a b et c Stéphane Longuet, « Robert Bernadac », sur Mémoire et Espoirs de la Résistance (consulté le )
  3. Fourcade, tome 2, p. 17.
  4. « BERNADAC Robert », sur www.reseaualliance.org (consulté le )
  5. Fourcade, tome 2, p. 77.
  6. Fourcade, tome 2, p. 416.
  7. « 50 ans d'oubli ? », sur André Girard & le réseau Alliance (consulté le )
  8. « Tarascon-sur-Ariège. Rencontre avec Marcelle Bernadac », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, .