Robert François Dominique Moulé de la Raitrie

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Robert François Dominique Moulé de la Raitrie
Robert François Dominique Moulé de la Raitrie

Naissance
Douvres-la-Délivrande (Calvados)
Décès (à 65 ans)
Lorient (Morbihan)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Infanterie
Grade Colonel
Années de service 17751816
Distinctions Chevalier de la Légion d’honneur

Robert François Dominique Moulé de la Raitrie, né le à Douvres-la-Délivrande (Calvados), mort le à Lorient (Morbihan), est un colonel français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme soldat au régiment de Bourbon dragons, et il fait la campagne de 1778, au camp de Vaussieux, avant d’obtenir son congé en février 1779.

Il reprend du service le , comme lieutenant au 1er bataillon de la Garde nationale parisienne soldée, incorporé le , dans le 1er bataillon du 103e régiment d’infanterie de ligne. Il fait avec cette unité les campagnes de 1792 et 1793, au siège de Thionville et à l’armée de la Moselle.

Il reçoit son brevet de capitaine le , et le suivant, il est employé comme adjoint à l'adjudant-général Daclon. Il fait les campagnes de l’an III à l’an VIII, aux armées de la Moselle, de Sambre-et-Meuse, d’Angleterre, de Mayence, de Rome, de Naples et d’Italie. Le , il passe aide de camp du général Championnet, qu’il suit dans ses différentes affectations, et le , il est nommé chef de bataillon tout en conservant ses fonctions d’aide de camp.

Le , il est promu chef de brigade sur le champ de bataille, et il est placé à la suite du 19e régiment de dragons le . Le suivant, il reçoit une arme d’honneur en récompense de sa belle conduite pendant les campagnes précédentes.

Le , il est nommé adjoint à l’état-major général de l’armée de l’Ouest, et commandant de l’arrondissement de Vannes. C’est dans l’exercice de ses fonctions, qu’il a l’occasion de montrer toute la fermeté de son caractère, et l’ascendance que lui donne sur le soldat, sa brillante réputation militaire. Il le prouve le , lorsque la 52e demi-brigade d’infanterie, qui se trouve à Vannes, est en pleine insurrection et refuse d’obéir aux ordres qui lui ont été donnés. Aussitôt, il se rend au milieu des mutins, et sans se laisser intimider par les vociférations des révoltés, il leur impose par le calme et l’énergie de sa contenance, les contraint à rentrer dans l’ordre, et fait partir la demi-brigade pour l’armée d’Italie sans que personne n'ose proférer la moindre parole.

Le , il quitte l’état-major de l’armée de l’Ouest, et il est nommé commandant d’armes de 3e classe à Lorient. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Il passe le , au commandement de la place de Bois-le-Duc, qu’il occupe jusqu’au , date de la capitulation de cette place, et où il est fait prisonnier avec toute la garnison.

De retour en France, il est de nouveau nommé commandant d’armes à Lorient le , et il occupe son poste jusqu’au , date de sa mise à la retraite.

Il meurt le , à Lorient.

Sources[modifier | modifier le code]