Rodolphe Mathieu

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Rodolphe Mathieu
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Rodolphe Mathieu, né le né à Grondines et mort le à Montréal, est un compositeur, pianiste, organiste et professeur québécois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Grondines, dans la région de Québec, il suit à 16 ans sa famille qui s'établit à Montréal en 1906[1]. Il y reçoit sa formation musicale, notamment par le professeur Alphonse Martin. Il choisit de faire carrière en tant que compositeur.

En 1907, âgé de dix-sept ans, il devient organiste pour la paroisse Saint-Jean-Berchmans de Montréal. Professeur de piano, il forme plusieurs futurs compositeurs et pianistes.

Arrivé à Paris en 1920, il poursuit ses études avec les grands maîtres parisiens de la Schola Cantorum et compose ses plus grandes pièces. Wagnérienne et debussyste, sa musique est considérée moderne pour son époque. En 1923, il obtient du Gouvernement du Québec la première bourse d'études octroyée par celui-ci à un compositeur[1].

Revenu au Québec en 1927, il se consacre à l'enseignement, anime les soirées Mathieu et dirige sa propre société d'édition musicale. Ses pièces sont interprétées par Léo-Pol Morin et Sarah Fischer. Il fonde en 1929 l'Institut canadien de musique où il formera des élèves comme Raymond Lévesque[1].

Il épouse Mimi Gagnon, avec laquelle il a un fils, André Mathieu, enfant prodige qui sera surnommé le Mozart québécois[2]. Préoccupé par l'instruction musicale de son fils, il lui assure une formation dès le bas âge.

Parallèlement, alors qu'il travaille au conservatoire, Mathieu tente de renouveler avec l'inspiration de sa jeunesse, mais plusieurs de ses dernières compositions restent inachevées. Rodolphe Mathieu meurt à Montréal le à l'âge de 71 ans, dix jours avant son 72e anniversaire.

Un effort considérable a été fait pour populariser son œuvre. Les critiques Gilles Potvin et Thomas Archer ont notamment cherché à faire connaître ses pièces au grand public.

Compositions[modifier | modifier le code]

  • Le Poème de la mer, 1908
  • Larmes, 1909
  • Chevauchée, 1911
  • Les Yeux noirs, 1911
  • Trois Préludes pour piano
Sur un nom (1912)
Vagues... (1914)
J'écoute une muse qui me fuit (1915)
  • Un peu d'ombre, 1913
  • Lied, 1915
  • Quatuor à cordes, 1920
  • Trio, 1921
  • Douze Études modernes, 1924
  • Harmonie du soir, 1924
  • Saisons canadiennes, 1927
  • Symphonie-ballet avec chœurs, 1927
  • Deux Poèmes, 1928
  • Sanctus et Benedictus, 1931
  • Prière : « O Jésus vivant en Marie », 1933
  • Lève-toi, Canadien, 1934
  • Quintette, 1942
  • Petite main, 1955
  • Symphonie pour voix humaines, 1960

Maîtres[modifier | modifier le code]

Disciples[modifier | modifier le code]

Revues et journaux[modifier | modifier le code]

Écoles[modifier | modifier le code]

Honneurs[modifier | modifier le code]

Réhabilitation[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Juliette Bourassa-trépanier et Susan Spier, « Mathieu, (Joseph) Rodolphe », sur L'Encyclopédie canadienne, (consulté le )
  2. ARTUS, « MATHIEU, André », sur ARTUS : Répertoire des artistes du Québec (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]