Roger Cerclier

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Roger Cerclier
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans et 9 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
Circonscription Creuse
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire (Quatrième République)
Groupe politique SOC
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Boussac (Creuse)
Date de décès (à 51 ans)
Lieu de décès Guéret (Creuse)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique SFIO
Profession Instituteur
Résidence Guéret

Roger Cerclier (1899-1950) est un homme politique français, ancien résistant et ancien député de la Creuse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Roger Cerclier est né le à Boussac dans la Creuse. Il est décédé de manière accidentelle le , à Guéret dans la Creuse : alors qu'il sort de son domicile, il est renversé par une automobile.

Il est membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante et député de la Creuse de 1946 à 1950.

Issu d'une vieille famille de la Creuse, Roger Cerclier effectue sa scolarité primaire à Guéret puis, en 1915, entre à l'École normale. Nommé instituteur en 1921, il adhère à la SFIO. Il enseigne dans plusieurs localités du département tout en collaborant, avec Paul Pauly, à l'hebdomadaire socialiste d'Aubusson Le Mémorial de la Creuse. Dans les années 1930, il entreprend une carrière syndicale : en 1931 il participe, toujours avec Paul Pauly, à la création de l'Union départementale CGT de la Creuse dont il sera secrétaire de 1934 à 1939.

Hostile au régime de Vichy, révoqué de l'éducation nationale en , Roger Cerclier trouve alors un emploi de chef de service à la coopérative agricole "La Marchoise". En contact avec des résistants de la Haute-Vienne depuis , Roger Cerclier, alias Jean-Pierre, rejoint le mouvement Libération-Sud en et organise la Résistance dans la Creuse. Dirigeant départemental de cette organisation, puis du MUR (Mouvements unis de la Résistance), inquiété par la Gestapo, il prend le maquis en . Le , il reçoit reddition de la garnison allemande de Guéret. Président du Comité départemental de Libération, il exerce ses fonctions avec un sang froid et une modération remarquables.

En il devient directeur de l'Office des prisonniers, déportés et réfugiés de la Creuse. Son comportement lui vaudra le grade de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur, la Croix de guerre et la Médaille de la Résistance. Aux élections du , pour la première Assemblée nationale constituante, Roger Cerclier conduit la liste SFIO dans la Creuse. Avec 28 % des suffrages, le Parti socialiste arrive en seconde position derrière le Parti communiste et obtient l'un des trois sièges à pourvoir, le dernier revenant à Pierre Bourdan, UDSR.

À nouveau candidat à la tête de la liste SFIO aux élections du pour la seconde Assemblée nationale Constituante, Roger Cerclier conserve son siège avec 26,8 % des suffrages.

Il se représente aux élections législatives du . Avec 23,3 % des voix, la liste SFIO qu'il dirige accuse une nouvelle perte. Il est néanmoins réélu, les deux autres sièges revenant au Parti communiste français.

Mandats[modifier | modifier le code]

Parlementaire[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]