Roger Fajnzylberg

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Roger Fajnzylberg
Fonctions
Maire de Sèvres
[1][2],[3],[4],[5]
(4 ans et 9 mois)
Prédécesseur Georges Lenormand
Successeur Jean Caillonneau
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Paris
Parti politique PCF (jusqu'en 1981)
PS (1986-2007)
Les Progressistes (depuis 2007)[6]
Père Alter Fajnzylberg
Profession Économiste, homme politique

Roger Fajnzylberg, né à Paris le [7], est un homme politique français, maire de Sèvres (Hauts-de-Seine) de 1978 à 1983 et conseiller régional d'Île-de-France de 1986 à 1991.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie privée et familiale[modifier | modifier le code]

Il est le fils d'Alter Szmul Fajnzylberg, né le à Stoczek Łukowski en Pologne et de Regine, née Besserman, née le à Łódź (Pologne).

Roger Fajnzylberg est né à Paris le . Il vit dans son enfance et sa jeunesse à Montmartre. Il fait ses études à l'école communale de la rue Foyatier, au pied de la butte Montmartre, puis au Lycée Jacques Decour.

Après des études en Mathématiques à l'Université de Jussieu (Paris 7), il s'oriente vers les Sciences économiques à Assas (Paris II) puis à Nanterre (Paris X).

Membre des Jeunesses communistes il adhère à l'Union des étudiants communistes, et est élu a son Bureau national en 1969.

Membre de l'UNEF, il devient membre du Bureau National de l'UNEF-Renouveau ou il est élu Secrétaire national à l'organisation. Il quitte ses fonctions en [8].

Il rentre dans la vie professionnelle active muni d'une Maitrise en Sciences économiques.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il devient permanent de la Fédération des Hauts-de-Seine du Parti communiste français (PCF) en , ou il est nommé successivement responsable de la Section des ingénieurs, techniciens et cadres (ITC), puis des intellectuels et enfin secrétaire départemental chargé de la propagande (Communication).

Il est élu conseiller municipal PCF de Sèvres en , et devient maire en 1979, prenant la suite du maire élu en 1977, Georges Lenormand. Il est battu en 1983 par Jean Caillonneau, UDF. Il reste conseiller municipal jusqu’en .

Entre 1986, il est élu Conseiller régional d’Île-de-France, et il est vice-président de la Commission des affaires scolaires et de l’université.

Roger Fajnzylberg quitte le PCF en 1981. Il se prononce pour une transformation démocratique du PCF dans le cadre d'une vision réformatrice de la société et d'une critique du socialisme soviétique.

Il participe à Rencontres communistes de Henri Fiszbin.

En 1986, il adhère au Parti socialiste (PS), dont il devient membre du Conseil national au Congrès de Liévin.

Militant dans la fédération de la Marne, il est élu secrétaire régional Champagne-Ardenne du PS en 1994.

De retour à Sèvres, il se heurte au blocage de la section locale qui s’inquiète de son retour dans la vie politique locale.

Il rejoint Éric Besson pour fonder le parti Les Progressistes, qui participe au Comité de liaison de la majorité présidentielle pour soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007. Il est membre du bureau des Progressistes[6].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

En 1986, il est chargé de mission au Centre national de la cinématographie. Entre 1984 et 1986, il est Secrétaire général du Théâtre national de Chaillot.

Il réussit le concours de l’ENA (3e voix) en 1986 dont il sort en 1988 dans la promotion Michel de Montaigne.

De à , il travaille pour Canal+ Afrique, Maghreb, Proche Orient.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il a deux fils, le premier, issu d'une première union avec Marie-Claude Archambault et le deuxième, né à la suite de son mariage avec Martine Krief, née Pérez.

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. François Rollin, « Sèvres : le " cas " Fajnzylberg », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. « Le P.S. soutient M. Fajnzylberg à Sèvres », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. François Rollin, « M. Fajnzylberg ne veut être l'otage de personne », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  4. François Rollin, « À Sèvres : les communistes " orthodoxes " se rallient au dissident », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. François Rollin, « M. Fajnzylberg : la gauche aurait pu gagner si le P.C. avait joué le jeu honnêtement », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. a et b « Les Progressistes (PROG) 2007 », sur france-politique.fr (consulté le ).
  7. « Fajnzylberg Roger », sur ex-pcf.com (consulté le ).
  8. Collectif "Pour l’Histoire de l’UNEF !", « Les directions nationales de l’UNEF (1971-2001) », sur histoire-unef.fr (consulté le ).
  9. « Culture ; Cabinet et services rattachés au Ministre ; Cabinet ; BureauCabinet (1962-2000 », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr, Ministère de la Culture, Archives nationales. Salle des inventaires virtuelle (consulté le ).
  10. Décret du Décret du 14 mai 2010 portant promotion et nomination
  11. « Le Mérite pour Roger Fajnzylberg », sur crif.org, Conseil représentatif des institutions juives de France (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]