Rosemonde Ahou de Saintange

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Rosemonde Ahou de Saintange
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Rosemonde Ahou de Saintange, née Valérie Raymonde Roullard Séchaud le à Massongy et morte le à Contamine-sur-Arve, est une écrivaine française[1]. Elle est autrice de plusieurs œuvres dont des romans ainsi que des recueils de contes et nouvelles[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Née d’un père cultivateur et issue d’une famille de six enfants, Rosemonde Ahou de Saintange fait son parcours scolaire à l’école primaire de son village. Elle étudie ensuite au cours Pigier à Thonon-les-Bains où elle obtient un diplôme de sténo-dactylo[1]. En 1961, elle part vivre en Côte d’Ivoire pour une trentaine d’années, précisément à Aboisso, où elle tient une boulangerie industrielle avec son mari[2].

Ses premiers écrits remontent à lorsqu’elle a une vingtaine d’années, où elle rédige une opérette montée par les jeunes filles de sa région. Mais c’est en 1986 que l’autrice se met sérieusement à l’écriture pour selon elle « se distraire et occuper son esprit »[1].

Rosemonde dédie son premier roman Sang et larmes d’Afrique sorti en 1989 à sa fille Véronique[1]. La même année, elle publie Les enfants perdus, un recueil de contes et de nouvelles. En 1990, elle sort deux nouvelles policières intitulées L’inspecteur Koffikan. Sept années plus tard, c’est-à-dire en 1997, paraissent ses romans Le Makoré et La Bru[3],[4]. En 1998, elle publie Les enfants du soleil, avant Le thé des hommes sorti en 2002. Son dernier ouvrage publié en 2003 s’intitule Les enfants des Alizés[2].

Selon ses explications, elle s’est donnée pour pseudonyme Rosemonde Ahou de Saintange, parce que : d’abord « Rosemonde » était le nom avec lequel elle signait ses dessins lorsqu’elle était enfant ; ensuite « Ahou » parce qu’elle est née un jeudi et que dans la région de Côte d’Ivoire où elle a vécu ce prénom signifie jeudi ; enfin « de Saintange », parce que le nom lui a plu et que le "S" rappelait la première lettre de son nom d’épouse[1],[2].

Elle est morte le 15 avril 2020 à Contamine-sur-Arve en Haute-Savoie[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • Sang et larmes d'Afrique, La Pensée Universelle, 1989
  • Le Makoré, L'Epine-aux-Bois, 1997
  • La Bru Abaca, L'Épine-aux-Bois, 1997
  • Le thé des hommes, Editions des Ecrivains, 2002

Contes et nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Les enfants perdus, La Pensée Universelle, 1989
  • L'inspecteur Koffikan, La Pensée Universelle, 1990
  • Les enfants du soleil, L'Epine-aux-Bois, 1998
  • Les enfants des Alizés, Editions des Ecrivains, 2003

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Beverley Ormerod Noakes et Jean-Marie Volet, Romancières africaines d'expression française: le sud du Sahara, L'Harmattan, (ISBN 978-2-7384-2205-7, lire en ligne)
  2. a b c et d « Rosemonde Ahou de Saintange », sur aflit.arts.uwa.edu.au (consulté le )
  3. Rosemonde (1934- ) Auteur du texte Ahou de Saintange, Le makoré : roman / Rosemonde Ahou de Saintange, (lire en ligne)
  4. Rosemonde (1934- ) Auteur du texte Ahou de Saintange, La bru : roman / Rosemonde Ahou de Saintange, (lire en ligne)
  5. « Informations INSEE », sur deces.matchid.io (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]