Route de Revel

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Route de Revel
Situation
Coordonnées 43° 34′ 25″ nord, 1° 29′ 31″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 5 - Sud-Est
Quartier(s) Montaudran-Lespinet
Début no 239 avenue Antoine-de-Saint-Exupéry
Fin Avenue de Toulouse - Saint-Orens-de-Gameville
Morphologie
Route D 2 (jusqu'en 2017)
M 2 (depuis 2017)
Type Route
Longueur 2 865 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne TAE du métro de Toulouse (2028)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L978109201
L8233780 (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Chemin bas de Montaudran (XVIIe siècle-1824)
Nom actuel 1824
Nom occitan Rota de Revèl
Notice
Archives 315555862407
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Route de Revel
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Route de Revel

La route de Revel (en occitan : rota de Revèl) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier de Montaudran-Lespinet, dont elle forme l'axe principal, dans le secteur 5 - Sud-Est.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La route de Revel est une voie publique située au sud-est de Toulouse. Elle est longue de plus de 2 800 mètres et se prolonge par l'avenue de Toulouse, à Saint-Orens-de-Gameville.

Elle correspond à une partie de l'ancienne route départementale 2, qui va de Grenade à Toulouse, puis de Toulouse à Maurens, où elle est prolongée par la route départementale 622 jusqu'à Revel. En 2017, la gestion de la route a été transférée à Toulouse Métropole sur la partie qui en traverse le territoire et elle est devenue la route métropolitaine 2[1].

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La route de Revel rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue Antoine-de-Saint-Exupéry
  2. Impasse Maurice-Bellonte (d)
  3. Chemin de Bitet (g)
  4. Impasse du Docteur-Guiraud (d)
  5. Rue Robert-Bajac (d)
  6. Chemin de l'Église-de-Montaudran (g)
  7. Chemin de Payssat (d)
  8. Impasse de Bitet (g)
  9. Rue Lafaurie (g)
  10. Rue d'Armentières (d)
  11. Avenue Marcel-Dassault (g)
  12. Avenue Didier-Daurat (d)
  13. Autoroute des Deux-Mers/périphérique (A61) - Échangeur no 18
  14. Avenue de la Marcaissonne (g)
  15. Route de Labège (d)
  16. Rue Lucien-Servanty (d)
  17. Rue des Clématites (g)
  18. Chemin de Malepère (d)
  19. Rue Santiago-du-Chili (g)
  20. Rue Nouadhibou (d)
  21. Chemin de Cayras (g)
  22. Chemin de Malepère (g)
  23. Avenue Laure-Delerot (g)
  24. Avenue de Toulouse - Saint-Orens-de-Gameville

Transports[modifier | modifier le code]

La route de Revel est parcourue et desservie, sur toute sa longueur, par la ligne du Linéo L9. À proximité de la place de l'Ormeau, où devrait déboucher en 2028 la station L'Ormeau, sur la ligne de métro Ligne TAE du métro de Toulouse, se trouvent déjà les arrêts de la lignes de L8. Plus loin, au croisement du chemin de l'Église-de-Montaudran se trouvent les arrêts de la ligne de bus 23 et, au croisement de l'avenue Marcel-Dassault les arrêts de la ligne de bus 37. La gare de bus de Malepère, au carrefour de la rue Nouadhibou, est fréquentée par les lignes de bus 7880109201.

Il n'existe qu'une seule station de vélos en libre-service VélôToulouse à proximité de la route de Revel, la station no 345 (avenue Jean-Rieux).

Odonymie[modifier | modifier le code]

La route de Revel, déjà désignée au XVIIe siècle comme le chemin de Revel (cami de Revèl en occitan), tient son nom de la ville de Revel, à laquelle il menait[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et période moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Aux XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

Au XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Une requalification est en projet, en lien avec les projets de Linéo 7, de Réseau Express Vélo, et de la ZAC Faubourg Malepère[3],[4],[5]. Le projet est envisagé depuis le PDU 2012, et la route a fait l'objet d'un contrat d'axe à cette époque[6].

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Groupe scolaire Henri-Guillaumet[modifier | modifier le code]

Le groupe scolaire de Montaudran est construit dans la deuxième moitié du XXe siècle sur une vaste parcelle entre le chemin Bitet, le chemin de l'Église-de-Montaudran et la route de Revel, sur laquelle s'élèvent les salles de classe, le gymnase et les logements de fonction[7].

Immeubles et maisons[modifier | modifier le code]

  • no  177 : maison toulousaine[8].
  • no  185 : maison toulousaine[9].
  • no  189 : maison toulousaine[10].
  • no  201 : maison toulousaine[11].
  • no  208 : maison toulousaine[12].
  • no  229 : maison de plaisance.
  • no  277 : maison toulousaine[13].
  • no  286 : maison toulousaine.

Parcs et jardins publics[modifier | modifier le code]

  • parc Alalouf.
    Le parc Alalouf est aménagé en 1985 sur une partie d'un terrain appartenant à Serge-Léon Alalouf (1905-1982). Célèbre guérisseur toulousain, né à Salonique d'un père britannique et d'une mère espagnole, il s'engagea dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale[14],[15]. Le parc Alalouf s'étend sur les 11 000 m² d'une longue parcelle comprise entre la route de Revel, l'impasse du Docteur-Guiraud, la rue Émile-Lécrivain et les bâtiments de l'ancienne clinique Saint-Jean-Languedoc. Elle est équipée d'une aire de jeux pour enfants et d'un boulodrome, baptisé du nom de Jean de Nadaï. En 2016, le parc Alalouf gagne une certaine notoriété sur les réseaux sociaux à la suite d'un mystère entourant la balançoire du parc[16].
  • zone verte de la Marcaissonne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cy. B., « À quoi servent ces nouveaux panneaux routiers bleus marqués de la lettre M ? », La Dépêche du Midi, 5 avril 2021.
  2. Salies 1989, vol. 2, p. 364.
  3. Toulouse Métropole, « CONSEIL DE LA METROPOLE », (consulté le )
  4. Toulouse Métropole, « Plan d'Aménagement des Routes Métropolitaines (PARM) : Délibération de principe », (consulté le )
  5. « Faubourg Malepère - Toulouse Métropole », sur www.toulouse-metropole.fr (consulté le )
  6. Tisséo, « Convention de cohérence « Urbanisme/Transport » - Contrat d’Axe n°8 lié à la RD2 Sud »,
  7. Notice no IA31130527, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  8. Notice no IA31123964, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  9. Notice no IA31123965, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  10. Notice no IA31123966, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  11. Notice no IA31123967, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  12. Notice no IA31123969, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  13. Notice no IA31123973, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  14. Salies 1989, vol. 1, p. 28.
  15. Pierre Mathieu, « Toulouse. Alalouf, guérisseur aux mains d'argent », La Dépêche du Midi, 8 avril 2012.
  16. Claire Raynaud, « Le mystère de la balançoire hantée de Toulouse enflamme le Web », La Dépêche du Midi, 3 octobre 2016.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]