Rue Albert-Perdreaux

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Rue Albert-Perdreaux
Image illustrative de l’article Rue Albert-Perdreaux
La rue de la Porte-Verte, près de l'Etang d'Ursine. Début du XXe siècle.
Situation
Coordonnées 48° 47′ 50″ nord, 2° 11′ 22″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Chaville, Vélizy-Villacoublay
Début Rue de Jouy à Chaville et Viroflay
Fin Rue Sablée
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue de la Porte-Verte
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Rue Albert-Perdreaux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Albert-Perdreaux

La rue Albert-Perdreaux est voie de communication limitrophe des communes de Chaville dans les Hauts-de-Seine, et de Vélizy-Villacoublay dans les Yvelines, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Rue de la Porte-Verte, près l'Etang d'Ursine.

Cette rue commence à la limite de Viroflay, dans l'axe de la route du Pavé-de-Meudon. Rencontrant notamment la rue Jean-Jaurès et la rue Jules-Ferry[1], elle se termine à l'étang d'Ursine[2], au carrefour de la rue d'Ursine et de la rue Paul-Doumer à Vélizy-Villacoublay[3]. Elle est desservie par la gare de Chaville - Vélizy.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Chaville - Restaurant du Pavillon Bleu - Rue de la Porte-Verte.

À la suite d'une délibération du conseil municipal du 13 juin 1935, elle reçoit le nom d'Albert Perdreaux (1897-1934), militant communiste, retrouvé mort le 12 février 1934 à Chaville[4], dans les suites de la crise du 6 février 1934. Selon certaines sources, sa mort serait accidentelle[5]. Pendant l'occupation allemande, elle reprit son nom ancien nom, mais celui d'Albert Perdreaux lui fut rendu en 1946.

Les plaques tout d'abord posées, qui portaient la mention « tué le 12 février 1934, victime du fascisme », disparurent dans les années 1960[6]. Il est enterré au cimetière de Chaville.

Historique[modifier | modifier le code]

Restaurant du Pavillon Bleu, rue de la Porte Verte conduisant à l'Etang d'Ursine.

L'ancien chemin forestier de la Porte-Verte fut acquis par la ville en 1932, pour faire partie de la voirie communale. Le nom de rue de la Porte-Verte lui fut alors donné par deux délibérations du conseil municipal, les 25 mai et 11 décembre 1932[7].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • L'aviateur Gaston Robert Armand Audonnet y vécut[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Rue de la Porte-Verte, près l'Etang d'Ursine à Chaville », sur cartorum.fr (consulté le )
  2. (en) « La rue de la Porte Verte , près de l'Etang d'Ursine », sur FranceArchives (consulté le )
  3. « Restaurant du Pavillon Bleu, rue de la Porte Verte conduisant à l'Etang d'Ursine à Vélizy-Villacoublay », sur cartorum.fr (consulté le )
  4. « PERDREAUX Albert, Jacques », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  5. Chaville au fil des rues
  6. Françoise Thelamon, Olivier Dumoulin et Jean Pierre Vernant, Autour des morts, Presses universitaires de Rouen et du Havre, (ISBN 978-2-87775-608-2, lire en ligne)
  7. Arch'Échos, bulletin de l'association pour la recherche sur Chaville, son histoire et ses environs. Décembre 2003, no 11
  8. Robert Audonnet (1922-1945). Mitrailleur