Rue Bellecordière
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Rue Bellecordière
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| Situation | ||
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| Coordonnées | 45° 45′ 32″ nord, 4° 50′ 09″ est | |
| Ville | Lyon | |
| Quartier | Bellecour (2e arr.) | |
| Début | Place de l'Hôpital | |
| Fin | Rue de la Barre | |
| Histoire | ||
| Anciens noms | Rue Bourgchanin (en partie) | |
| Géolocalisation sur la carte : Lyon
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La rue Bellecordière est une rue du quartier de Bellecour située sur la presqu'île dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La rue débute place de l'Hôpital et face au mur latéral de la chapelle de l'Hôtel-Dieu, au pied duquel se trouve une borne-fontaine Bayard qui distribue de l'eau potable[1]; la rue se termine rue de la Barre. La place Amédée-Bonnet n'est accessible que par cette rue mais en retrait de celle-ci. La circulation se fait dans le sens de la numérotation sans stationnement possible[2].
Origine du nom[modifier | modifier le code]
La rue est dédiée à Louise Labé (1524-1566) poétesse lyonnaise de la Renaissance, fille de cordier et épouse d’un cordier aisé[3] surnommée La Belle Cordière[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le mari de Louise Labé, Ennemond Perrin, possède plusieurs maisons, dont une est située à l'angle de la rue Confort allant de la place des Jacobins jusqu'à la place Le Viste. Plus tard une rue est ouverte sur ce terrain[Lequel ?] qui prend le nom de rue Neuve-de-Confort, ruelle Régnier, rue de la Cordière, puis rue Bellecordière vers la fin du XVIe siècle. La maison de Louise Labé et la rue disparaissent par le percement de la rue de la République en 1855[5], mais pour en garder le souvenir, on débaptise la rue Bourgchanin pour lui donner le nom de Bellecordière[6]. La rue Bourgchanin, était une des plus anciennes rues de la Presqu’île, attestée dès 1483[7]. Le terme chanin en parler lyonnais signifie désagréable[8].
Au no 14 s'installe en 1862 la Revue du Lyonnais[9]après avoir quitté le no 36 quai Saint-Antoine[10]; c'est aussi le siège de l'imprimerie d'Aimé Vingtrinier (1812-1903)[11].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Corinne Poirieux, Guide de Lyon capitale de l'imprimerie, Lyon, Editions lyonnaises d'art et d'histoire, , 119 p. (ISBN 978-2-841473-26-7).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Bornes Fontaines gérées par la Ville de Lyon », sur rhone.restosducoeur.org (consulté le ).
- « Rue Bellecordière », sur openstreetmap.org (consulté le ).
- Poirieux, p. 33.
- Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 43
- Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 391
- Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 67
- Poirieux, p. 73.
- Clair Tisseur, Le Littré de la Grand'Côte : à l'usage de ceux qui veulent parler et écrire correctement, Lyon, (lire en ligne), p. 81
- Revue du Lyonnais, vol. VII, Lyon, (lire en ligne), p. 74
- « Pelzin et Drevon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur imprimerie.lyon.fr (consulté le ).
- « Aimé Vingtrinier, imprimeur Lyonnais », sur enssib.fr (consulté le ).
