Rue Deurbroucq

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Rue Deurbroucq
Situation
Coordonnées 47° 12′ 36″ nord, 1° 33′ 33″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Centre-ville
Début Allée de l'Île-Gloriette
Fin Quai de Tourville
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Quai de l'île Gloriette
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Rue Deurbroucq
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Deurbroucq
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Rue Deurbroucq

La rue Deurbroucq est une rue de Nantes, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Située dans le centre-ville de Nantes, la rue qui se trouve sur la partie ouest de l'ancienne île Gloriette, et relie l'allée de l'Île-Gloriette et rue Albert-de-Mun à la rue Gaston-Michel et au quai de Tourville. C'est une artère bitumée, ouverte à la circulation automobile et ne rencontre aucune autre voie.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom fait référence à la famille Deurbroucq, qui résidait sur l'île Gloriette. Dominique Deurbroucq qui était courtier dans les affaires maritimes, armateur et négrier, amassa une énorme fortune au milieu du XVIIIe siècle et fit construire l'hôtel portant son nom qui est situé non loin de là. Son fils Piter fut un négociant, armateur, puis homme politique durant les XVIIIe et XIXe siècles[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Avant 1845, cette rue était une voie privée, date à laquelle le terrain sur lequel elle se trouve fut acheté par la ville au prix de 2,50 fr le mètre carré[1]. Le nom actuel de la rue est donné le .

Des anciennes constructions qui bordaient autrefois la rue, il n’en reste plus rien, puisque durant les années 1970 furent construits, sur son côté est, l'ensemble des immeubles de la « Résidence Les Antilles », imposant bâtiments de 42 mètres et 13 étages[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Le côté ouest de la rue est bordé par la piscine Léo-Lagrange, l'une des plus anciennes de la ville.

Critiques et plaque explicative[modifier | modifier le code]

En 2009; l'association Mémoires & Partages, fondée par l'essayiste Karfa Diallo, a ouvert un débat sur les rues honorant par leurs noms des négriers (armateurs ou esclavagistes) dans les cinq principaux ports négriers français : Nantes, La Rochelle, Le Havre, Bordeaux et Marseille[3]. En 2023, la ville de Nantes décide d'installer des plaques explicatives dans quatre voies de la ville : rue Deurbroucq, rue Guillaume-Grou, avenue Mellier et rue rue Kervégan[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pied 1906, p. 91.
  2. La « Résidence Les Antilles » sur pss-archi.eu
  3. Isabelle Moreau et Philippe Gambert, « Faut-il renommer les rues de négriers ? », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  4. Site Nantes Patrimonia, « Les noms de rue, témoins de l’histoire », sur patrimonia.nantes.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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