Rue Edgar-Quinet

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Rue Edgar-Quinet
Image illustrative de l’article Rue Edgar-Quinet
Rue Edgar-Quinet à La Courneuve.
Situation
Coordonnées 48° 55′ 47″ nord, 2° 23′ 45″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville La Courneuve
Début Rue de la Convention
Fin Avenue Henri-Barbusse, avenue Jean-Mermoz, avenue Waldeck-Rochet, rue Georges-Politzer à la route départementale 30
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue de Gonesse
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Edgar-Quinet
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Rue Edgar-Quinet

La rue Edgar-Quinet est une voie de communication de la commune de La Courneuve, dans le département de Seine-Saint-Denis, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Cette rue est située à la limite du centre-ville et du quartier Verlaine-Waldeck-Rochet[1]. Elle rencontre la route départementale 114 au niveau de l'avenue Marcel-Cachin[2].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Plaque de la rue.

Cette rue rend hommage à Jean Louis Edgar Quinet, né à Bourg-en-Bresse en 1803, mort à Versailles en 1875, historien, poète, philosophe et homme politique français, républicain et anticlérical.

Historique[modifier | modifier le code]

Elle fait partie des plus anciennes voies de la commune. C'est à la fin du XIXe siècle qu'elle peut bénéficier de l'eau courante grâce à un puits artésien actionné par une machine élévatoire[3].


Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Croix de Milly, au bout du passage de la Croix-Blanche.
  • Au no 17, le général Schramm possédait une propriété acquise en 1857[4],[5]. Le « château Schramm » a été détruit au début des années 1950.
  • En 1870, pendant la guerre franco-prussienne, y furent élevées des barricades destinées à protéger Saint-Denis[6].
  • Au no 25, se trouvait un dépôt de munitions où le 15 mars 1918, une manœuvre malencontreuse entraîna l'explosion de quinze millions de grenades. Ce désastre est aujourd'hui appelé catastrophe de La Courneuve[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Par Florian Niget Le 29 janvier 2017 à 19h40, « La Courneuve : un mort et un blessé grave dans une fusillade à la kalachnikov », sur leparisien.fr, (consulté le )
  2. Département de la Seine-Saint-Denis, « La Courneuve, rue Edgar-Quinet. RV-938450 », sur Atlas de l'architecture et du patrimoine, (consulté le )
  3. Fernand Bournon, « État des communes à la fin du XIXe siècle. , La Courneuve : notice historique et renseignements administratifs / État des communes à la fin du XIXe siècle, publié sous les auspices du Conseil général »,
  4. Sandrine Heiser, « Jean-Paul-Adam, comte de Schramm : Ministre de la Guerre, 22 octobre 1850-9 janvier 1851 », dans Les ministres de la Guerre, 1792-1870 : Histoire et dictionnaire, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-8898-1, lire en ligne), p. 405–411
  5. Alexis Martin, Tout autour de Paris: promenades et excursions dans le département de la Seine, A. Hennuyer, (lire en ligne)
  6. H. Monin, « Histoire du siège et de l'occupation de Saint-Denis par les Allemands en 1870-1871 », sur Gallica,
  7. « Catastrophe de La Courneuve le 15 mars 1918 », sur debretagneensaintonge.eklablog.fr (consulté le )