Rue Gaspard-André

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Rue Gaspard-André
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Situation
Coordonnées 45° 45′ 36″ nord, 4° 49′ 51″ est
Ville Lyon
Quartier Bellecour (2e arr.)
Début Quai des Célestins
Fin Place des Célestins
Histoire
Anciens noms Rue des Célestins
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Gaspard-André

La rue Gaspard-André est une rue du quartier de Bellecour située sur la presqu'île dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue commence quai des Célestins et se termine place des Célestins[1]. La rue est en zone 30 avec une circulation dans le sens de la numérotation. Le stationnement se fait dans le parking souterrain Célestins de Lyon Parc Auto[2].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Gaspard André (1840-1896) est un architecte né à Lyon. Parmi ses créations, on peut citer le théâtre des Célestins, l'église Saint-Joseph des Brotteaux ou le grand Temple de Lyon[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1312, l'ordre du Temple est supprimé et leurs biens donnés à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Rhodes. Ces derniers font un échange de terre avec Amédée V de Savoie qui récupère le tènement de Lyon[4]. En 1407, Amédée VIII cède ses terrains à l'ordre des Célestins pour qu'ils construisent un couvent. L'ordre des Célestins est lui aussi supprimé en 1778 et leurs biens reviennent à Victor-Amédée III qui vend l'ensemble à un monsieur Devouge[5]qui fait percer des rues sur le tènement des Célestins[6]. Une de ces rues prend le nom de rue des Célestins[7].

La rue prend son nom actuel par décision du conseil municipal du [8],[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 2841471268), p. 13.
  2. « Rue Gaspard-André », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  3. Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 151-152
  4. Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon : Les Templiers, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 537
  5. Jean-Baptiste Martin (1864-1922), Histoire des églises et chapelles de Lyon, t. I, Lyon, Lardanchet, (lire en ligne), p. 28
  6. Adolphe Vachet, Les anciens couvents de Lyon : Les Célestins, Lyon, Emmanuel Vitte, (lire en ligne), p. 245
  7. Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 111 à 113
  8. Procès-verbal du conseil municipal de Lyon, Lyon, , p. 25