Rue Jean-Jacques-Rousseau (Suresnes)

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Rue Jean-Jacques-Rousseau
Image illustrative de l’article Rue Jean-Jacques-Rousseau (Suresnes)
La rue Jean-Jacques-Rousseau en 2018.
Situation
Coordonnées 48° 51′ 54″ nord, 2° 13′ 19″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Suresnes
Début Boulevard Henri-Sellier
Fin Place Eugène-Sue
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue de la Tuilerie
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Rue Jean-Jacques-Rousseau
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Rue Jean-Jacques-Rousseau
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Jean-Jacques-Rousseau

La rue Jean-Jacques-Rousseau est une voie publique de la commune de Suresnes, dans le département français des Hauts-de-Seine.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Partant du sud-ouest au niveau de la rue Garibaldi, au croisement avec le boulevard Henri-Sellier, la rue Jean-Jacques-Rousseau rencontre la rue des Couvaloux puis la rue Ferdinand-Forest. Après le pont ferroviaire, elle passe le carrefour de la rue des Moulineaux et de la rue du Chemin-Vert, et se termine place Eugène-Sue[1].

Elle est desservie par la gare de Suresnes - Longchamp, sur la ligne de Puteaux à Issy-Plaine, ligne 2 du tramway d'Île-de-France. Cette voie ferroviaire passe au-dessus de la rue Jean-Jacques-Rousseau via un pont de huit mètres d'ouverture[2], entre le croisement avec la rue de Sèvres et celui avec la rue des Moulineaux.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle tient son nom de l'écrivain et philosophe Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), qui vint au mont Valérien en compagnie de Bernardin de Saint-Pierre[3],[4].

Historique[modifier | modifier le code]

Il s'agit historiquement du « chemin de Rueil à Suresnes », mentionné comme tel en 1782[3]. Les plaintes du milieu du milieu du XIXe siècle concernant la difficulté pour les voitures d'emprunter cette voie pentue pour rejoindre Rueil-Malmaison conduisent, à la fin du Second Empire, au lancement du projet de percement d'une voie large au dénivelé plus supportable, le boulevard de Versailles (actuel boulevard Henri-Sellier)[5].

Le chemin est renommé « rue de la Tuilerie » en 1892, en raison de sa proximité avec la tuilerie du Bel-Air[6]. En 1908, la partie orientale de la rue de la Tuilerie prend le nom de « rue Jean-Jacques-Rousseau »[1],[3],[7].

Les rues de la Tuileries et Jean-Jacques-Rousseau sont séparées par le boulevard Henri-Sellier et, en surplomb, par le viaduc des voies ferroviaires L et U du réseau Transilien Paris-Saint-Lazare (à distinguer du viaduc précédemment cité, plus à l'est, sur lequel passe le tramway).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Rond-point au croisement de la rue des Moulineaux et de la rue Jean-Jacques-Rousseau.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 477-478.
  2. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 455-456.
  3. a b et c Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968, p. 28.
  4. Philippe Castagnetti, « Les traces de vie religieuse sur le Mont-Valérien : approche de la notion de cryptopatrimoine », sur ethnographiques.org, (consulté le ).
  5. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965, p. 385 et 400.
  6. Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968, p. 46.
  7. Société générale des plans indicateurs Cartographe, « Planimètre des villes de Nanterre, Suresnes, Puteaux, Rueil », sur Gallica, (consulté le ).
  8. Archives nationales, « Minutes et répertoires du notaire Jean Eugène MOROT, 24 janvier 1934 - 31 décembre 1938 (étude CXVI) » [PDF]
  9. Musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes, « Exposition du 18 septembre 2015 au 27 mars 2016 ».

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Le Livre d'histoire (rééd. 2000), 1926.
  • René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965.
  • Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968.
  • Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, 1989.
  • Philippe Barthelet, Les écrivains et les Hauts-de-Seine, Cyrnéa éditions, 1994.
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 1, Éditions Alan Sutton, .
  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 2, Éditions Alan Sutton, .

Article connexe[modifier | modifier le code]