Rue Servan (Grenoble)
Ne doit pas être confondu avec Rue Servan.
| Rue Servan | |
 La rue Servan à Grenoble | |
| Situation | |
|---|---|
| Coordonnées | 45° 11′ 27″ nord, 5° 43′ 56″ est |
| Pays |  France |
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
| Ville | Grenoble |
| Quartier(s) | Notre-Dame |
| Début | rue Très-Cloîtres |
| Fin | rue Bayard |
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La rue Servan est une voie publique de la commune française de Grenoble. Située dans le quartier Notre-Dame, un des quartiers les plus animés de la ville, la rue permet de relier la rue Voltaire à la rue Très-Cloîtres.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Cette voie ouverte à la circulation automobile, en sens unique, commence rue rue Très-Cloîtres, puis se termine au carrefour de la rue Bayard et de la rue Dominique Villars au niveau du numéro 35 de la rue qui marque l'entrée du de l'ancien couvent Sainte-Cécile. Cette voie se prolonge dans le même axe par la rue Voltaire[1].
Accès[modifier | modifier le code]
À pied[modifier | modifier le code]
La rue, comprise dans la principale zone commerciale de la ville, est accessible aux passants depuis n'importe quel point du quartier Notre-Dame, le plus ancien de Grenoble.
Transport public[modifier | modifier le code]
La rue Servan est principalement desservie par les lignes A et B du tramway de Grenoble. La station la plus proche se dénomme Notre-Dame - Musée.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Cette rue porte le nom du criminaliste et député français Joseph Michel Antoine Servan (1737-1807), originaire de Romans-sur-Isère et qui fit l'acquisition d'un office d'avocat général au Parlement de Grenoble en 1759.
Historique[modifier | modifier le code]
Cette rue se nommait autrefois, « rue Neuve des Capucines » car elle rejoignait le couvent de l'ordre des Clarisses capucines. L' ancienne rue Neuve des Capucines fut nommée sous ce nouveau nom en 1857[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- No 35 : entrée de l'ancien couvent de l'abbaye Sainte-Cécile de Grenoble dont l'activité religieuse s'étendit entre les bornes historiques de la Contre-Réforme catholique et de la Révolution française. le site, rénové, héberge le siège de la maison d'éditions grenobloise Glénat. Le fronton d'entrée est recréé conformément à l'origine[3], et en 2011 une statue de Titeuf, personnage emblématique des éditions, est installée dans sa niche faisant face à la rue Servan[4].
- No 25 : c'est au niveau de ce numéro que se situe une des entrées de l'institution privée Bayard à l'angle de la place du Temple qui permet de rejoindre le jardin de l'Évéché par la rue du Fer-à-cheval.
- No 8 : la galerie d'art Ex-nihilo, située au début de la rue, propose régulièrement de nombreuses expositions d'œuvres d'art et notamment de photographies comme dans le cadre du « mois de la photo »[5], devenue ensuite « journées de la photo »[6].
Références[modifier | modifier le code]
- Site géoportail, page des cartes IGN.
- Fascicule "Les mille et une rues de Grenoble", publié dans les Affiches de Grenoble et du Dauphiné entre le 11 octobre 1975 et le 29 mai 1976.
- « Le Couvent Sainte-Cécile », sur www.glenat.com, (consulté le )
- « Titeuf dans un couvent à Grenoble » (consulté le )
- Site affiches.fr, article de Jean-Louis Roux : "La condition des images".
- Site le-tamis.info, page "Vernissage de l'exposition Abdul Saboor.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Claude Muller, Grenoble, des rues et des hommes, Éditions Dardelet, Grenoble, 1975 (ISBN 2-900736-01-3)- Paul Dreyfus, Les Rues de Grenoble : l'histoire illustrée des 815 rues (pages 28 et 29); éd Glénat. 1992 (ISBN 9782723414340)
