Rue de la Haie-Coq

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19e arrt
Rue de la Haie-Coq
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Rue de la Haie-Coq
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Situation
Arrondissement 19e
Quartier Pont-de-Flandre
Début Rue de la Haie-Coq, côté Aubervilliers
Fin Place Skanderbeg
Morphologie
Longueur 100 m
Largeur 12 m
Historique
Création XIXe siècle
Géocodification
Ville de Paris 4401
DGI 4449
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de la Haie-Coq
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 19e arrondissement de Paris)
Rue de la Haie-Coq

La rue de la Haie-Coq est une voie s'étendant de la porte d'Aubervilliers dans le 19e arrondissement de Paris à la commune d'Aubervilliers en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Arrêt d'autobus bus Haie Coq Aubervilliers, lignes 35 et 43.

Cette voie est composée en deux segments orientés sud-nord :

La rue de la Haie-Coq est desservie à quelque distance par la ligne de métro 7 et la ligne 3b du tramway d'Île-de-France à la station Porte de la Villette.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom de cette voie rappelle un ancien lieu-dit.

Historique[modifier | modifier le code]

Haye-Coque et petite Haye-Coque sur le plan de Charles Inselin en 1707.

Ancienne voie de la commune d'Aubervilliers reprenant le tracé moyenâgeux du chemin d'Aubervilliers à Paris, elle est annexée en partie par la ville de Paris par décret du [1]. Elle est située directement au niveau de la porte d'Aubervilliers.

Avec la construction en 1841, rue des Gardinoux, d'un abattoir à chevaux de la ville de Paris, s'ouvrent progressivement autour de la rue de la Haie-Coq des fabriques de colles et de gélatine, d'engrais, etc. Ce quartier devient le point de départ de l'industrie chimique de la Plaine-Saint-Denis[2].

À la fin du XIXe siècle, le bassin d'Aubervilliers est agrandi et on aménage le port de la Haie-Coq[3], relié au réseau ferré national ainsi qu'à l'infrastructure portuaire[4].


Le 30 janvier 1918, durant la première Guerre mondiale, une bombe lancée d'un avion allemand explose au no 10 rue de la Haie-Coq[5]
Le 24 mars 1918, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 50 rue de la Haie-Coq[6]. Le , un autre obus tombe sur l'usine chimique Tancrède située dans la rue.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 620.
  2. « Contribution au diagnostic du patrimoine de la commune d'Aubervilliers », sur patrimoine.seinesaintdenis.fr (consulté le ).
  3. André Guillerme, Anne-Cécile Lefort et Gérard Jigaudon, Dangereux, insalubres et incommodes. Paysages industriels en banlieue parisienne, XIXe-XXe siècles, (lire en ligne).
  4. Evelyne Lohr, « Le paysage ferroviaire en Seine-Saint-Denis, un enjeu patrimonial et urbain », 2005, journals.openedition.org.
  5. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute sur Gallica
  6. [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
  7. « Croix Feu Jamin (Aubervilliers) », sur www.atlas-patrimoine93.fr (consulté le ).
  8. « Firmin Gémier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.i-rando.com.
  9. « Aubervilliers, le triangle d’or commerçant et multiethnique », sur www.lemonde.fr, (consulté le ).
  10. « Un “triangle d'or” connu jusqu'en Chine », sur www.leparisien.fr, (consulté le ).
  11. « Ouvrages allemands construits en région parisienne », sur fortifs.over-blog.com (consulté le ).