Rue de la Reine-Henriette

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Rue de la Reine-Henriette
Image illustrative de l’article Rue de la Reine-Henriette
Rue et place de la Reine-Henriette.
Situation
Coordonnées 48° 55′ 31″ nord, 2° 14′ 55″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Colombes
Quartier(s) Quartier Europe
Début Rue Youri-Gagarine
Fin Boulevard Edgar-Quinet
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue Barbot
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de la Reine-Henriette

La rue de la Reine-Henriette est une voie de communication située à Colombes, dans le département des Hauts-de-Seine, en France[1].

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Carte postale - Colombes - Villa de la Reine Henriette - 9FI-COL 88

Orientée d'ouest en est, elle part du croisement de la rue Paul-Bert et du boulevard Edgar-Quinet. Elle passe ensuite le carrefour de la rue Gay-Lussac et de la villa Kreisser, marque l'extrémité sud de l'avenue Léon-Renault, croise la rue Saint-Denis puis opère un virage sur la droite et, entrant dans une zone piétonnière, se termine au carrefour de la rue Gabriel-Péri et du boulevard Edgar-Quinet.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Carte postale - Colombes - Castel de la reine Henriette - La façade

Depuis 1818, elle tient son nom de la reine Henriette-Marie de France qui y mourut le . Sa dépouille mortelle resta quelques jours dans la crypte du château avant d'être inhumée à Saint-Denis.

Historique[modifier | modifier le code]

Carte postale - Colombes - Villa de la reine Henriette.

À cet endroit se trouvait un château, entouré d’un jardin de trois hectares, dont on sait qu'il appartint à un sieur Barbot en 1636[2].

C'est en 1657 qu'Henriette de France s'y installe, après avoir été chassée d'Angleterre en 1644. Louis XIV et la reine Marie-Thérèse lui rendirent visite en .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Pavillon de chasse où est morte la reine Henriette en 1699.
  • Le peintre Alfred Choubrac y tenait atelier en 1895.
  • Château de la reine Henriette. Des négociations du traité de Bréda y eurent lieu[3]. L'acte de vente de 1698 par le duc d'Orléans le décrit comme plusieurs corps de logis, une basse-cour, un jardin etc[4]... Il fut démoli en 1846.
  • École maternelle datant de la fin du XIXe siècle, aujourd'hui reconstruite[5].
  • À l'angle de la rue Gabriel-Péri se trouvait un monument aux morts inauguré en 1922[6], sur l'ancienne place du Souvenir[7], aujourd'hui la place du Souvenir-et-de-la-Résistance.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Rue et Place de la Reine Henriette à Colombes », sur cartorum.fr (consulté le )
  2. Djclone_mul, « COLOMBES: LA REINE HENRIETTE - Colombes Multicollection », (consulté le )
  3. E. Griffey et C. Hibbard, « Henrietta Maria's inventory at Colombes: courtly magnificence and hidden politics », Journal of the History of Collections, vol. 24, no 2,‎ , p. 159–181 (ISSN 1477-8564, lire en ligne, consulté le )
  4. Colombes sous le regard des voyageurs
  5. « Colombes.Rue de la Reine-Henriette à Colombes », sur cartorum.fr (consulté le )
  6. « Monument à Colombes | Les monuments aux morts », sur monumentsmorts.univ-lille.fr (consulté le )
  7. Société générale des plans indicateurs Cartographe, « Planimètre des villes de Colombes, Courbevoie, Asnières, Bois-Colombes, La Garenne-Colombes », sur Gallica, (consulté le )