Ryūzōji Takanobu

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ryūzōji Takanobu
Fonction
Daimyo
Titre de noblesse
Daimyo
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
Sépulture
Kōden-ji (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
龍造寺 隆信Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Рюдзодзи Тикаиэ (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Keigin-ni (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Рюдзодзи Нобутика (d)
Рюдзодзи Наганобу (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Рюдзодзи N (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Рюдзодзи Масаиэ (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Ryūzōji Takanobu (龍造寺 隆信?, né le [1], mort le ) est un daimyo de l'époque Sengoku qui gouverne une région au nord de l'île de Kyūshū. Il est le fils aîné de Ryūzōji Chikaie et devient le dix-neuvième chef du clan Ryūzōji. Masaie, le fils de Takanobu, sera le dernier chef des Ryūzōji.

Dernière année[modifier | modifier le code]

En 1584, Arima Harunobu, l'obligé des Ryūzōji, rompt avec le clan. Profitant de l'occasion, un certain nombre de petits clans de la péninsule de Shimabara prennent aussi les armes. Takanobu mène personnellement une armée d'environ 60 000 hommes en vue de soumettre la rébellion mais est défait par les forces de Shimazu Iehisa avec lequel s'est allié le clan Arima. Dans la confusion de la mêlée, un samouraï intrépide se fraya un chemin jusqu'au général pour le défier en duel : « Je suis Kawakami Tadakata, je viens pour prendre ta tête » et il tint parole. Comme Ryûzôji Takanobu avait été un despote cruel à la poigne de fer (on le surnommait « l'Ours de la province de Higo »), personne ne le pleura et on dit que lorsque le général Shimazu voulut restituer sa tête à sa famille, après les rituels suivant la fin de la bataille, elle n'en voulut pas.

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ja) « Ryūzōji Takanobu », sur kotobank.jp (consulté le ).